En constatant
"le manque d'investissements et d'intérêts des syndics professionnels pour les petites copropriétés", bon nombre de copropriétaires ont souhaité constituer leur propre syndic bénévole. La volonté de ces derniers de s'impliquer directement dans la vie de leur logement, tant sur le contrôle des principaux postes de charges, comme la consommation d'eau ou d'électricité, mais aussi sur la gestion financière et administrative de l'immeuble, témoigne d'un changement de situation profond.
La loi MACRON (août 2015) apporte, de plus, davantage de souplesse aux syndics bénévoles.
"La mise en place d'un syndic (professionnel ou bénévole) est facilitée dès lors que les copropriétaires convoquent une assemblée générale, elle-même appelée à désigner un syndic", insiste l'ARC. Pour élire un syndic bénévole, n'importe quel copropriétaire (ou son conjoint) peut se porter candidat. En revanche, un conseiller syndical* ne peut pas être syndic.
A noter : un conseiller syndical* est composé de membres de la copropriété élus. Il coordonne les relations entre les copropriétaires et le syndic. Il assure également une mission d'assistance et de contrôle du syndic.