La carte à 14 régions a soufflé le chaud et le froid parmi les présidents exécutifs locaux.
Le président de l'Association des régions de France (ARS), Alain Rousset a déclaré que le projet de François Hollande allait dans le "
bon sens".
Jean-François Macaire, le président PS de la région Poitou-Charentes, se dit satisfait du non-démantèlement de "
l'entité Poitou-Charentes". Le président de la région Ile-de-France, Jean Paul Huchon, parle, quant à lui, d'une réforme territoriale à la "
vision ambitieuse".
A l'Ouest, Jacques Auxiette, président PS des Pays de la Loire, est rassuré par le maintien de sa région rappelant que les dernières cartes présentées prévoyaient la division des cinq départements (Sarthe, Maine-et-Loire, Mayenne, Loire-Atlantique et Vendée).
De leur côté, les opposants au projet entendent mener une résistance tenace. Loin d'être convaincus par les économies prévues par le gouvernement, certains souhaitent remettre à plat le projet et réclament la mise en place d'un référendum. "
La meilleur façon de solutionner l'organisation territoriale publique, c'est d'organiser sur cette question un référendum", a déclaré Claudy Lebreton, président de l'Assemblée des départements de France dans un entretien diffusé sur Mediapart.
Très en colère, le président du conseil régional de Picardie, Claude Gewerc, s'est déclaré "
très surpris" du projet de fusion de sa région avec celle de la Champagne-Ardennes. Il assure même que cette proposition n'avait jamais été évoquée lors d'une discussion avec Bernard Cazeneuze, le ministre de l'intérieur, quelques heures avant la publication du projet de loi.