Lors du premier "Rendez-vous de la GRL", le 12 juillet dernier au Conseil Economique et Social, Christine Boutin, ministre du logement, a réaffirmé l'importance que revêt pour elle la garantie des risques locatifs (GRL) et sa volonté de la rendre "universelle".
"La garantie universelle du risque locatif, c'est avant tout pour moi l'outil essentiel de la mise en œuvre du Droit au logement opposable." Par ces mots, la ministre du logement, Christine Boutin, a entendu réaffirmer sa volonté d'étendre rapidement pour tous la GRL - caution pour les locataires défaillants - dont ne peuvent bénéficier pour l'instant que les locataires du parc privé conventionné et les ressortissants du 1% logement.
Rapporteur de la Loi du 5 mars 2007, dite loi DALO (pour Droit au logement opposable), madame Boutin y avait en effet fait inscrire un principe d'universalité. Et lors du premier "Rendez-vous de la GRL", au Conseil économique et social, elle a montré qu'elle entendait le faire appliquer. Mais cette disposition étendue coûterait cher : c'est pourquoi la ministre a pour l'instant évoqué
"des discussions budgétaires" en cours et des négociations à mener. De même qu'elle a préféré préciser qu'elle n'avait pour l'instant
"pas d'idée avancée" sur la question de savoir s'il fallait rendre la GRL obligatoire, ce point requérant
"une analyse poussée avec toutes les parties prenantes."
Annonçant que
"demain, la montée en puissance de la GRL devrait permettre la 'sécurisation' de 3,5 millions de logements privés", la ministre entendait néanmoins, par ce discours, réaffirmer son implication quant à l'application complète de la loi.
"Vous le savez, a-t-elle déclaré, l'application de cette loi est mon chantier prioritaire : je veux donner un toit à chacun dans notre pays."
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