Les mesures du 2eme plan santé-environnement
Le deuxième Plan national santé-environnement présenté fin juillet par le ministère de l'Ecologie au gouvernement, qui répond aux engagements du Grenelle, sera doté d'un budget de 490 millions d'euros sur la période 2009-2013. Une enveloppe de 204 millions d'euros devrait notamment permettre de lutter contre les
"points noirs" environnementaux : les zones géographiques où sont observées des surexpositions aux substances toxiques devront être identifiées d'ici à 2013 puis réduites. La gestion des sites et sols pollués devra également être renforcée. Les nuisances dues au bruit seront également prises en compte avec la volonté de procéder à davantage d'études sur l'impact du bruit sur la santé et la mise en place d'une police du bruit. Concernant l'air intérieur, une enveloppe de 17,3 millions d'euros sera allouée avec l'obligation d'étiqueter dès 2011 les matériaux de construction et de décoration pour les émissions de formaldéhyde et de composés organiques volatiles (COV) et d'utiliser les moins émetteurs dans les écoles et les crèches.
"Je vous mets au défi d'aller demain dans une mairie et de bien remplir un permis de construire", a constaté début août le secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu, qui considère cette difficulté comme un vrai frein à la construction. Soutenu par le président de la République et Jean-Louis Borloo (ministre de l'Environnement et du Logement), il souhaite simplifier les règles d'urbanisme dans les six prochains mois :
"maintenant, il y a les outils, il y a les budgets, il faut utiliser tout ça pour construire plus", a-t-il affirmé.
Dotation de 7,3 millions d'euros pour le logement en Guadeloupe
Une dotation de 7,3 millions d'euros, destinée à la construction de logements, a été annoncée le 24 juillet dernier par le ministre de la Relance, Patrick Devedjian. Cette mesure consiste notamment en un abondement des moyens de l'Agence des "50 pas géométriques", qui gère les zones littorales
"d'habitat de fait", à hauteur de 2,8 millions et de 4,5 millions pour le Fonds régional d'aménagement foncier urbain (Frafu). Cette agence va être chargée, entre autres, de trouver une formule juridique pour rétrocéder à leurs occupants les habitations (de la villa de luxe aux cabanons) de l'habitat de fait, construits sans autorisation sur le domaine de l'Etat.
Le groupe Quiétude a été placé en redressement judiciaire, fin juillet, par le tribunal de commerce de Paris, a indiqué à l'AFP Thierry Girard, le président du directoire de cette société spécialisée dans la promotion immobilière et la gestion de résidence de tourisme et de services. L'objectif est de préserver les 500 emplois de la filiale Quiétude Evasion. Concernant les investisseurs attirés par les lois sur la défiscalisation et la promesse de revenus locatifs généreux, aucun engagement ne devrait être tenu en raison de la baisse du nombre de clients. De leur côté, les filiales Quiétude Seniors et Quiétude Investissements (promotion) ont, elles, été laissées en dehors du périmètre du redressement judiciaire.
Le Grand Paris en partie financé par les particuliers ?
Dans un pré-rapport destiné au Premier ministre, le député UMP Gilles Carrez, chargé de trouver les financements des transports du Grand Paris, dont la première phase est estimée à 22 milliards d'euros, a proposé le 30 juillet dernier une contribution des usagers. Parmi les solutions retenues, il propose une augmentation de la masse tarifaire de 2 points au-dessus de l'inflation : "Dans notre système francilien, nous sommes plutôt vers le plancher pour la participation de l'usager au transport et il n'y a aucune raison de ne pas faire progresser la recette tarifaire au même rythme que le PIB ou le pouvoir d'achat", a-t-il déclaré. Gilles Carrez a aussi affirmé avoir planché sur de nombreuses autres pistes dont, notamment, le relèvement des amendes de stationnement qui pourraient passer de 11 à 20 euros.