La secrétaire d'Etat au développement durable Valérie Létard a annoncé jeudi dernier la mise en place d'un groupe de travail présidé par Philippe Pelletier pour "réduire la fracture énergétique". Des propositions "concrètes" sont attendues d'ici le 15 décembre.
2 millions de ménages habitant dans des logements peu ou mal chauffés, 10% de la population française concernée par une situation de précarité énergétique : une situation qui
"n'est pas acceptable dans notre pays". Valérie Létard, secrétaire d'Etat au développement durable s'attaque à cette
"fracture énergétique". Dans un communiqué du 17 septembre, elle a annoncé la mise en place d'un groupe de travail, devant présenter d'ici le 15 décembre "
des propositions concrètes" pour la réduire.
Philippe Pelletier, président du comité stratégique du Plan Bâtiment du Grenelle de l'Environnement, prend la tête de ce groupe dans le cadre de cette première mission, et réunira pour ce faire, selon le ministère, des représentants de l'Agence Nationale de l'Habitat (ANAH), de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), et les organisations et associations concernées telles que la Fondation Abbé Pierre, Secours catholique, Fédération des PACT, Habitat et Humanisme, Habitat et développement, etc.
Dès le 15 novembre, "
des premières recommandations pour permettre aux ménages les plus fragiles de réduire leur facture énergétique" sont attendues par la Secrétaire d'Etat.
"Notre objectif est d'être en mesure de faire des premières propositions concrètes de refonte du système avant la fin de l'année, a expliqué à l'AFP Valérie Létard.
Aide sociale et solidarité, prix et tarifs de l'énergie, réduction de la consommation d'énergie par les travaux d'isolation : il faut jouer sur tous les leviers." Et d'ajouter : "
on travaille sur une harmonisation de tous les outils qui existent pour les rendre plus efficaces et plus cohérents".