Les porteurs du projet souhaitaient aussi trouver une expression artificielle et un souci esthétique respectueux du site naturel au sein duquel allaient s'implanter les trois refuges pastoraux. Un parement en zinc a ainsi été choisi pour les façades les plus exposées, en douglas pour les autres afin de se fondre dans le paysage. Dans le même registre, les équipes ont pris soin de réaliser des fondations les plus minimalistes possibles, en limitant l'emprise sur la montagne. Celles-ci consistent en des micropieux prenant place dans un carottage de 8 à 10 cm de diamètre dans la roche, simplement scellés dans des tiges métalliques et sans avoir fait couler un mètre cube de béton.