Benoist Apparu a conservé son poste lors du dernier remaniement et il entend bien continuer ses chantiers. Ainsi, lors d'une rencontre avec la presse dont l'AFP fait écho, le secrétaire d'État au logement a évoqué sa feuille de route pour 2011. Mise en place du PTZ+ - le nouveau prêt à taux zéro, accessible à tous sans condition de ressources - réforme de l'urbanisme et transparence des prix de l'immobilier sont ainsi ses priorités pour l'année à venir. Dans le détail, pour Benoist Apparu, il est essentiel que le PTZ+ n'entraîne pas de forte hausse de prix. Si tel était le cas, "on en tirera les conséquences", a-t-il déclaré "sans vouloir développer plus sur le sujet" précise l'AFP. Des discussions avec Action Logement reportées au premier semestre 2011 Concernant les difficultés rencontrées par Action logement - l'organisme gérant le 1% Logement qui participe au financement de nombreuses aides et constructions de logements sociaux - le secrétaire d'État a déclaré que "les discussions formelles" pour déterminer l'utilisation de l'argent du 1% logement à partir de 2012 "ne vont pas commencer" avant la fin de l'année, mais débuteront au cours "du premier semestre 2011" - il avait pourtant affirmé, le 30 mars explique l'agence de presse, qu'une "discussion" devait s'engager "au cours de l'année 2010". L'organisme a tiré l'alarme à plusieurs reprises ces derniers temps sur ses conditions de fonctionnement actuelles. "On n'est pas forcément d'accord sur tout", a reconnu Benoist Apparu. Côté logement social, le secrétaire d'État a indiqué que le gouvernement soutiendra la disposition votée par l'Assemblée Nationale d'une ponction de 340 millions d'euros sur les organismes HLM. Évoquant la réforme de l'urbanisme, il s'est prononcé pour une simplification des règles sans donner plus de précision.

Livret A et Livret de développement durable

Dernier point abordé, le niveau souhaitable de centralisation du Livret A et du Livret de développement durable (LDD) à la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a donné lieu à un refus de se prononcer de la part de Benoist Apparu. Déclarant en avoir parlé le matin même avec le Premier ministre François Fillon, il a justifié son refus en expliquant que "Ce sont des centaines de milliards d'euros en jeu", suite aux craintes persistantes de contagion de la crise de la dette aux pays fragiles de la zone euro.