Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement © Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement - (photo archive) CL
A l'occasion de la signature de la première convention entre l'Apagl et un assureur, lancement concret de la nouvelle Garantie des risques locatifs (GRL), le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu est revenu, pour Maison à part, sur sa politique concernant les logements vacants. Prônant le développement d'outils incitatifs, il explique en quoi, pour lui, la réquisition est inefficace.
Mercredi 10 février 2010, 12h30 : la signature de la première convention liant l'Association pour l'accès aux garanties locatives (Apagl) et l'assureur DAS (groupe MMA) marque le lancement effectif sur le marché de la nouvelle mouture de la Garantie des risques locatifs, plus simple d'accès pour les bailleurs et surtout universelle. "
Un moment extrêmement important" a souligné Jean-Luc Berho, président de l'Apagl, tant l'évolution du Pass-GRL était attendue depuis de nombreuses années :
"Nous n'avions pas le droit d'abandonner, au nom des milliers de personnes qui étaient en attente d'un logement". Le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu, présent lors de la signature, a salué le travail effectué pour parvenir à ce nouveau dispositif auquel, a-t-il précisé, il "
croit vraiment". La nouvelle GRL
"va éviter des discriminations dans l'accès au logement privé, rassurer les propriétaires, ce qui était d'ailleurs son objectif principal, et contribuer à remettre sur le marché des logements vacants".
Benoist Apparu © MAP
Benoist Apparu, le 10 février 2010
Ce nouveau dispositif fait en effet partie d'un ensemble de mesures pris par le secrétaire d'Etat au logement pour lutter contre les logements vacants. Des actions que Benoist Apparu a volontairement voulues incitatives ; ce qu'il nous a expliqué, lors d'un entretien exclusif accordé à Maison à part, à l'issue de la signature de la convention, au cours duquel il a également détaillé certains des outils mis en place.
Pour en savoir plus sur la nouvelle GRL sur Maison à part.
B. Apparu et les logements vacants : "Pourquoi je ne crois pas à la réquisition"