Par arrêté du 29 avril 2010 du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer (...), Dominique Braye est nommé président du conseil d'administration de l'Agence nationale de l'habitat, en remplacement de Marc-Philippe Daubresse. A 62 ans, ce vétérinaire de formation, est sénateur depuis 1995, maire de Buchelay (78) et président du conseil d'agglomération de Mantes-en-Yvelines. Il était également administrateur de l'Anah au titre de l'Assemblée des Communautés de France depuis 2009. Isabelle Rougier a été nommée quant à elle, Directrice générale de l'Anah, par un arrêté du 19 mars 2010. L'Anah, établissement public financé par des ressources budgétaires et Action Logement (ex-1% Logement), finance une partie de réhabilitation du parc privé de logements.

Nouvelles priorités

Mercredi, le secrétaire d'Etat au Logement a annoncé que désormais l'Anah se verrait confier deux nouvelles priorités : la lutte contre l'habitat indigne et la précarité énergétique ; la réorientation des aides en faveur des propriétaires occupants. L'Anah devra donc réduire son aide aux propriétaires bailleurs - dont le Président est Jean Perrin, nommé par ailleurs le 5 mai vice-président de l'Anah - pour donner plus aux propriétaires occupants. En acceptant cette responsabilité, Jean Perrin précise que l'UNPI entend soutenir les nouvelles orientations de l'Anah tout en préservant les intérêts des propriétaires bailleurs. Il a noté également l'orientation forte en direction des propriétaires occupants et des copropriétaires, qui ont déjà toute leur place au sein de l'UNPI. A noter que René Pallaincourt, président de la Fnaim, a également été nommé vice-président de l'institution, au titre de l'UESL (Union d'économie sociale pour le logement). Via cette présence, la Fnaim veut "faire entendre la voix des professionnels de l'immobilier dans le cadre de la mise en œuvre des missions prioritaires confiées par le gouvernement à l'Anah". Il s'agit notamment des dossiers de la lutte contre l'habitat indigne et la précarité énergétique, et de la réorientation des aides en faveur des propriétaires occupants.