Les étés sont de plus en plus chauds, et les pièces situées sous les toits peuvent atteindre des températures particulièrement hautes en période de canicule. Grâce à leur capacité thermique massique élevée, les isolants en fibre de bois sont les plus performants du marché en matière de protection contre la chaleur. En effet, leur masse volumique (poids au m3) est de 5 à 20 fois plus élevée que celle des isolants conventionnels. Ils opposent donc une résistance supérieure au passage de la chaleur, dont une partie ne traverse pas la paroi, et reste bloquée dans l'isolant. Et grâce au déphasage thermique, la chaleur qui parvient à pénétrer la pièce ne le fait qu'à la nuit tombée, lorsqu'elle peut être évacuée en aérant.

Pour une température extérieure de 35°, le pic de température intérieur sera de 20°C seulement avec un isolant en fibre de bois contre près de 30°C avec un isolant conventionnel. La température est au plus haut pendant la nuit, lorsque l'on peut la faire baisser en ouvrant les fenêtres, contre le milieu de l'après-midi avec l'isolant minéral.
L'importance du déphasage :
Le déphasage thermique est le temps de transfert entre la température extérieure maximale et la température intérieure maximale. Dans l'exemple représenté sur le graphique, le déphasage de l'isolant fibre de bois est de 10 heures entre 14 heures et minuit. Avec la fibre minérale, le déphasage est de 6 heures, et la température atteint son pic de 28° à 20h, alors qu'il fait encore très chaud dehors. Le but du déphasage est de retarder la montée de la température d'un toit ou d'un mur pour que la température intérieure soit à son maximum lorsqu'il fait déjà frais dehors, afin de pouvoir "décharger" la paroi grâce à l'aération du bâtiment. Un déphasage d'au moins 10 heures est idéal.
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