Dans l'atelier de la manufacture Virebent © Virebent
C'est à une trentaine de kilomètres de Cahors, dans la vallée du Lot, qu'Henri Virebent ouvre sa manufacture à Puy-l'Évêque en 1924. On y produit, à l'époque, des boutons de porte, des bouchons de bouteille, des isolants et des composants pour l'
industrie électrique. Ce n'est qu'en 1960, avec la généralisation du plastique, que Virebent se lance dans les arts de la table et de la décoration.
Sauvée il y a 20 ans par l'éditrice Frédérique Caillet et le designer Vincent Collin, aussi fondateurs de la Galerie Édition Limitée, la manufacture Virebent collabore régulièrement avec des designers. En 2007, la manufacture s'est vu décerner le label entreprise du patrimoine vivant (EPV). Aujourd'hui, certaines de ses pièces font partie des collections du Musée des arts décoratifs de Paris.
![Frédérique Caillet et Vincent Collin](https://www.maisonapart.com/images/normal/20240617_145638_portrait-ok.jpg)
Frédérique Caillet et Vincent Collin © Peggy Renaud
Un savoir-faire d'exception
Précurseur des émaux à effet sur porcelaine, Virebent développe depuis plusieurs années des couleurs en s'appuyant sur ses propres recherches et les connaissances de consultants externes. Au-delà des applications par vaporisation pour un émaillage multicolore ou par zone, elle adapte ses procédés pour obtenir des effets de surface ou de matière.
L'atelier en plus des techniques classiques de décor au pinceau pour les pièces d'exception, ou chromo pour une reproduction fidèle d'un motif, développe un travail sous émail à base de pigments et d'oxydes à haute température. Il innove notamment grâce à la mise au point de procédés exclusifs d'application à l'aérographe ou au tampon.
Découvrez dans les pages suivantes, en images, certaines pièces iconiques de la manufacture Virebent.