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Le sous-sol de cet hôtel particulier, près de Paris, avait du potentiel, mais était complètement inexploité. Il bénéficiait d'une belle luminosité et offrait une jolie vue sur le jardin, mais l'espace était froid et humide", se souvient Marc Bourgeois de l'agence SOF Architectes.
L'architecte a d'ailleurs dû faire face à des travaux structurels en abattant des murs porteurs pour ne conserver que certains piliers et réaménager entièrement l'espace de 36 m2. "
Nous avons encoffré les piliers qui contenaient de l'amiante et nous avons ainsi assaini le sous-sol. Nous avons préféré cette solution à un désamiantage total qui aurait généré beaucoup de poussière d'amiante et aurait coûté beaucoup plus cher", poursuit l'architecte.
Assainir les lieux
Par endroits, la végétation envahissait les fondations. "
Il y avait aussi des infiltrations, nous avons donc refait entièrement l'isolation du lieu avec des dalles isolantes Floormate de 3 cm d'épaisseur pour éviter d'avoir une sensation de froid lorsqu'on marche pieds nus", précise l'architecte.
L'ancienne verrière a été entièrement refaite en acier profilé, ce qui a permis d'isoler thermiquement le sous-sol. "
Nous avons opté pour une verrière de style Victorien qui se marie avec le style de l'hôtel particulier", ajoute Marc Bourgeois.
Un espace chaleureux et épuré
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Le sol est recouvert d'un parquet en bois de chêne, de même que les tablettes sur les murets qui viennent à mi-hauteur de la pièce semi-enterrée, cela apporte de la chaleur. Dans le bureau, séparé du jardin d'hiver par une verrière intérieure, le dessus des murets offre une jolie finition à la pièce dont le mobilier est épuré", détaille l'architecte. Ici, la décoration et les meubles ont d'ailleurs peu d'importance tant la disposition de la pièce et sa luminosité qui y pénètre grâce à la verrière se suffisent à elles-mêmes.
Fiche technique :
Superficie : 36 m2
Durée des travaux : 7 mois
Retrouver dans les pages suivantes, en images, les photos de la transformation de ce sous-sol.
SOF Architectes : 1 rue des Loriettes, 93170 Bagnolet. Tél. 01 43 63 12 19.
Avant : Un espace totalement inexploité
Avant : Un espace totalement inexploité © Marc Bourgeois
L'espace semi-enterré n'était pas du tout exploité. Il se composait d'une suite de petites pièces.
Avant : Un espace totalement inexploité
Avant : Une ancienne verrière
Avant : Une ancienne verrière © Marc Bourgeois
L'ancienne verrière n'assurait pas une bonne isolation thermique du sous-sol.
Avant : Une ancienne verrière
Après : Un agréable jardin d'hiver
Après : Un agréable jardin d'hiver © Laurent Brandaj
Dans le jardin d'hiver, outre les plantes, un espace salon a été installé. Idéal pour lire ou se reposer tout en ayant une vue sur le jardin. "
La verrière a été dessinée sur mesure, nous avons opté pour une verrière de style Victorien qui se marie avec le style de l'hôtel particulier", ajoute Marc Bourgeois.
Après : Un agréable jardin d'hiver
Après : Une verrière pour séparer les espaces
Après : Une verrière pour séparer les espaces © Laurent Brandaj
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Le bureau et le jardin d'hiver sont séparés par une verrière intérieur ce qui permet de faire passer la lumière et de séparer les espaces sans cloisonner", indique Marc Bourgeois.
Après : Une verrière pour séparer les espaces
Après : Un bureau lumineux
Après : Un bureau lumineux © Laurent Brandaj
Dans le bureau, le bois du bureau répond à celui du parquet et des tablettes sur les murets, le tout avec une vue imprenable sur le jardin et une belle luminosité pour travailler.
Après : Un bureau lumineux
Après : L'association de l'acier et du bois
Après : L'association de l'acier et du bois © Laurent Brandaj
A l'acier de la verrière, vient s'ajouter le bois que l'on retrouve les tablettes des murets ou sur le sol. Une association qui permet d'apporter de la chaleur au lieu.
Après : L'association de l'acier et du bois
Après : Un lieu plus sain
Après : Un lieu plus sain © Laurent Brandaj
Pour ouvrir l'espace, nous avons abattu des murs, mais certains piliers porteurs ont dû être conservés. "
Nous avons encoffré les piliers qui contenaient de l'amiante et avons ainsi assaini le sous-sol. Nous avons préféré cette solution à un désamiantage total qui aurait généré beaucoup de poussière d'amiante et aurait coûté beaucoup plus cher", indique Marc Bourgeois.
Après : Un lieu plus sain