57% des sondés redoutent les risques dits "humains" : cambriolages et/ou squats © iStock
Cet été, six Français sur 10 partiront en vacances, principalement durant les mois de juillet et août. Parmi eux, seuls 9% devraient légèrement décaler leur pause estivale en juin ou septembre.
Or, selon une étude Ipsos réalisée pour Verisure, auprès d'un échantillon national représentatif de 1000 personnes âgées de 18 à 75 ans, près d'un Français sur deux (47%) craint de laisser son logement inoccupé pendant ses vacances. "
Une inquiétude particulièrement évoquée par les plus jeunes, de 18 à 34 ans (53%) et les Français habitant en maison individuelle (53% contre 37% en appartement)."
Le cambriolage et les squats parmi les risques les plus redoutés
Parmi les risques redoutés,
le cambriolage arrive en tête pour 54% des personnes interrogées. Ce risque est particulièrement craint par les occupants de maisons (62%) et ceux partant au cœur de l'été (62%). Les squats sont également craints par un quart des Français.
Par ailleurs, 57% des sondés redoutent davantage les risques dits "
humains" :
cambriolages et/ou squats, alors que 44% craignent plus les risques "
naturels" tels que les dégâts des eaux ou les incendies.
Partir à condition que son logement soit occupé
Certains Français (18%), font donc le choix de partir cet été sans pour autant laisser leur logement inoccupé.
Ce taux augmente d'ailleurs auprès de ceux ayant déjà vécu de mauvaises surprises à leur retour de vacances. Ainsi, 29% des Français ayant déjà subi des squats ne laisseront pas leur logement inoccupé durant leurs vacances, ce pourcentage est de 26% pour ceux ayant subi des incendies, 24% pour ceux ayant connu des dégâts des eaux ou des épisodes de tempêtes et 22% pour les personnes ayant été victimes de cambriolage.
L'impact des mauvaises expériences passées
La crainte de laisser son logement inoccupé est particulièrement corrélée aux sinistres qu'ont déjà subi les Français.
A l'inverse, et assez logiquement, les Français (40%) qui ne sont pas particulièrement inquiets à l'idée de quitter leur logement sont ceux qui déclarent avoir subi le moins de cambriolages, squats ou autres dégâts.
De même "
si 37% des Français déclarent craindre une hausse de squats pendant l'été, les taux montent particulièrement haut (entre 49% et 70%) auprès de ceux ayant déjà eu un sinistre. Ils sont également plus élevés auprès des plus jeunes, de 18 à 34 ans (50%) et des habitants de la région parisienne (46%)."
Les dispositifs de télésurveillance sont aussi l'une des solutions les plus envisagées par les Français puisque 15% d'entre eux indiquent avoir mis en place ce type de dispositif chez eux. La télésurveillance est plus plébiscitée par les personnes habitant des maisons individuelles.
"
La surveillance par le voisinage est aussi une solution en complément de la télésurveillance : 36% des Français avertissent les voisins des dates d'absences, 39% demandent à leurs voisins ou à leurs proches de venir de temps à autre vérifier leur domicile, 19% s'inscrivent au programme local de surveillance en lien avec la police et 11% intègrent un groupe de voisins vigilants."