La baisse des prix dans l'ancien s'atténue selon les notaires

    Mis à jour le 13 novembre 2024
    Date de publication et auteurs
    Publié le 31 octobre 2024 par Etienne Gless
    Transaction immobilière
    Transaction immobilière © Istock
    CONJONCTURE IMMOBILIÈRE. Le volume de transactions immobilières dans l'ancien devrait être de 700.000 d'ici à la fin de l'année 2024, selon les derniers chiffres des Notaires de France. L'activité reste à un point bas jamais atteint depuis près de dix ans, en mai 2015. La baisse des prix connaît aussi un fort ralentissement. Retour sur les derniers chiffres.
    La baisse des prix des logements anciens n'est pas encore enrayée, mais elle s'atténue, selon la note de conjoncture des Notaires de France parue le 30 octobre 2024. D'après les projections sur les avant-contrats, la baisse annuelle des prix des logements anciens en France métropolitaine devrait s'atténuer de manière significative, avec -2,6% à fin novembre 2024. Le ralentissement attendu serait plus rapide pour les appartements (-2,2%) que pour les maisons (-2,9%).

    700.000 transactions attendues d'ici fin 2024

    Autre raison d'afficher un optimisme mesuré, le volume des transactions immobilières : toujours à la baisse, il connaît lui aussi un sérieux ralentissement. A fin août 2024, les bases de données des notaires enregistraient ainsi 780.000 transactions sur les 12 derniers mois, soit une baisse de 18,1% par rapport à la période précédente. De quoi se réjouir ? Oui, selon les notaires, qui soulignent que "pour le deuxième mois consécutif la baisse annuelle est inférieure à 20%". Reste qu'avec 700.000 ventes annuelles attendues pour la fin de l'année 2024, l'activité reste à un point bas jamais atteint depuis près de dix ans, en mai 2015.

    Les ventes de "passoires" à un niveau élevé

    Autre phénomène, la part importante de ventes de logements anciens énergivores (DPE classé F ou G) enregistrée au premier semestre 2024 : 17% des transactions. La part des logements les plus économes en énergie (DPE A ou B) est au contraire en légère baisse, à 6% des transactions. Cette part moindre des logements vertueux dans les ventes s'explique sans doute par la chute des ventes de logements neufs depuis 2020. Point positif pour les logements étiquetés A ou B, leurs prix de vente résistent mieux à la baisse que les prix des logements étiquetés F ou G. Une bonne étiquette énergie permet donc toujours de réaliser une plus grosse plus-value !
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