Ranger sa bêche et opter pour la superposition de couches organiques afin de cultiver un sol sain et vivant, c'est le parti pris de Charlie Nardozzi qui nous explique sa démarche dans son livre "Jardiner sans bêcher". En retournant la terre de son jardin tous les printemps, le jardinier déplace les graines de mauvaises herbes et dérange la vie organique du sol... sans compter la fatigue et le mal de dos qui vont souvent de pair.

Les origines de cette pratique

"Les origines modernes de la culture sans labour remontent aux années 1970 et 1980. Dans des pays comme les États-Unis, l'Australie, le Japon et l'Angleterre, les jardiniers ont commencé à remettre en question la sagesse traditionnelle qui consiste à labourer ou bêcher le sol dans les potagers. Dès lors de nombreuses variantes du jardinage sans bêcher sont apparues sous différentes formes, notamment le jardinage en lasagnes et le compost de feuilles", indique l'auteur dans son livre. Avec cette approche, le jardinier crée un environnement favorable à la constitution d'un sol vivant où les plantes bénéficient d'une terre riche en nutriments.

Des récoltes plus abondantes

Que vous optiez pour la technique des lasagnes ou des buttes, des couches de matières organiques sont ainsi empilées pour favoriser la croissance des plantes et accroître les rendements, tout en réduisant le désherbage, l'arrosage et plus généralement, le travail de jardinage. Dans cet ouvrage pratique et illustré, Charlie Nardozzi vous accompagne pas à pas pour apprendre à jardiner sans bêcher, mais aussi à recycler les déchets végétaux, et même à cultiver en intérieur. "Jardiner sans bêcher", Charlie Nardozzi, éditions Eyrolles, 128 p., 14,90 euros.