Plus de 340 copropriétés se sont portées candidates l'an dernier pour démarrer le nouveau dispositif "Eco-Rénovons" lancé en mai 2016, a signalé, le 18 janvier 2017, la mairie de Paris, ce qui représente au total 11.000 logements. Le premier bilan de cette mesure est "extrêmement positif, au-delà de ce que j'avais imaginé", s'est félicitée Célia Blauel, adjointe EELV à l'Environnement de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, au cours d'une visite d'un chantier de rénovation dans le 19ème arrondissement. 90 % des copropriétés ont été construites avant la première réglementation thermique de 1974 C'est, effectivement, un enjeu de taille pour les copropriétés parisiennes : elles représentent 75% des logements parisiens, Paris en compte 47.000 et plus de 90 % d'entre elles ont été construites avant la première réglementation thermique de 1974. Pour rappel, cette enveloppe de 35 millions d'euros sur cinq ans, veut avant tout inciter les propriétaires privés à faire des travaux de rénovation énergétique mais également de réduire la facture et enfin, lutter contre la précarité énergétique et contre les émissions polluantes. La Ville de Paris aide ainsi gratuitement à monter des dossiers de diagnostic, à trouver des architectes, des financements, à comprendre les règlementations, avant la phase proprement dite des travaux. La mairie ajoute que les travaux d'isolation thermique, de végétalisation des toits, peuvent faire baisser une facture de 15 à 40%. Quant au chauffage, il représente à Paris, à lui seul, 60% de la consommation énergétique des bâtiments et c'est la "deuxième source d'émissions de gaz à effet de serre, après le transport", a rappelé l'élue Célia Blauel.

Vers un deuxième appel à candidature en février prochain

Victime de son succès, un deuxième appel à candidature au dispositif "Eco-Rénovons" sera lancé en février prochain a annoncé la Ville de Paris. L'objectif reste ambitieux : rénover 300 immeubles d'ici à 2020 sur 1.000 mises en chantier. Ce nouvel appel à candidatures mettra, cette fois-ci, un accent sur les immeubles "haussmaniens" et traditionnels parisiens, dont les habitants pensent que la rénovation "est plus compliquée alors que ce n'est pas forcément le cas", a conclu l'élue écologiste.