Travail sur les routes intelligentes - Sense City (Ifsttar) © Grégoire Noble
Sense-City, dont le premier mini-quartier a été construit entre les mois de septembre 2017 et de février 2018, est aujourd'hui opérationnel. Il servira à l'étude de l'impact des nouveaux matériaux de construction, y compris biosourcés, en conditions semi-réelles avec climat programmé et cycles jour-nuit. Des constructions, exposées aux éléments, fourniront des informations sur les propriétés thermiques, mécaniques et sur d'éventuelles pollutions, notamment de composés organiques volatils.
De nombreuses équipes sont déjà à pied d'œuvre pour y tester leurs solutions.
Altaroad par exemple, y expérimente son capteur routier qui recueille et traite différentes caractéristiques physiques de la chaussée. Les sondes qui sont déployées permettent d'obtenir des informations sur les usages et le type de véhicules qui empruntent la route. La startup collabore notamment avec Eiffage sur sa route du futur pour développer la maintenance prédictive.
Une autre jeune pousse planche sur un système d'hypervision nommé "
Connect e-City" et dédié au pilotage d'équipements électriques urbains. Cette fois, c'est avec Vinci Energies que se déroule le programme qui s'intéresse à la fois à l'éclairage public, à la signalisation routière, à la vidéo-protection, à la mobilité et au stationnement ainsi qu'à la télé-relève de compteurs communicants. Le système agrège ainsi toutes les données remontées par de multiples objets connectés de façon à donner une vision centralisée de la situation. Ce qui permet ensuite de déclencher des actions en cas de panne ou d'incident : vérification par la vidéosurveillance puis répercussion de l'information sur les panneaux d'affichage... L'application
City-Zen, en cours de développement, permettra aux citoyens de signaler les pannes constatées. Dans un second temps, une fonctionnalité d'aide au stationnement en voirie sera également proposée.