FUL/S.Buttarazzi © FUL/S.Buttarazzi
De même, la régie immobilière RIVP a soutenu le projet d'un jardin potager de 250 m2 dans le 13ème arrondissement de Paris. Objectif : créer et tisser du lien social tout en sensibilisant à l'importance de consommer local. Pas de doute, la capitale veut être en pointe sur ces thématiques. D'ailleurs, la maire Anne Hidalgo a lancé l'opération 100 hectares de toits végétalisés.
Mais ce n'est pas tout, certains poussent la démarche encore plus loin... A Lyon, l'équipe du projet FUL (Ferme Urbaine Lyonnaise) a créé un bâtiment capable d'abriter et contrôler une culture agricole en hydroponie, majoritairement sous climat artificiel, répartie en plateaux techniques superposés.
Ici, le but est de fournir une production conséquente et continue, plus particulièrement pour l'industrie. "
Nous commencerons au départ avec des salades qui grandiront sous la lumière de leds. Pour l'énergie, nous prévoyons d'utiliser un système de cogénération, voire de trigénération afin d'être en autocosonsommation. Un système qui pourrait nous permettre de chauffer des logements avec la récupération et le renvoi de calorichaleur", explique Philippe Audubert, un des trois porteurs du projet FUL (voir ci-dessus). Ce dernier, qui se penche sur la production à grande échelle et dont le coût sur trois ans atteint 9 millions d'euros, est bel et bien lancé et devrait voir le jour fin octobre 2016 à Lyon et Angers. Une concrétisation qui pourrait drainer et alimenter encore de nouvelles idées...