Illustration séisme fissure maison © iStock
Le
séisme qui a touché l'Ouest de la France le 16 juin 2023 promet d'être coûteux. La facture des dégâts provoqués par cette catastrophe est estimée entre 200 et 350 millions d'euros, selon la Caisse centrale de réassurance (CCR). Celle-ci a annoncé dans un communiqué le 26 juin qu'elle prendra en charge au moins la moitié du coût du séisme, "
qui sera réévalué progressivement selon les travaux post-sismiques".
Le plus important séisme en 50 ans
A 18h38, le jour de la catastrophe, un séisme d'une magnitude dite "
de moment" 4,9 (magnitude entre 5,3 et 5,8 équivalent échelle de Richter) a frappé une partie de la France, et a été ressenti de Rennes à Bordeaux. Son épicentre a été localisé sous les communes de La Laigne et de Cram-Chabran, au sud-ouest de Niort. C'est le plus important séisme dans cette région depuis une cinquantaine d'années.
"
Dans les communes touchées, de nombreux bâtiments sont endommagés d'un point de vue structurel, avec des chutes de cheminées, l'effondrement de toitures, voire de murs", a indiqué le réassureur public. C'est notamment le cas d'Arçais ou Saint-Hilaire-la-Palud (Deux-Sèvres) ou de Benon (Charente-Maritime). "
Dans plusieurs communes, ce sont les édifices religieux qui ont été les plus touchés", a ajouté la CCR.
Ce constat fait suite à celui établi par le cabinet d'expertise en assurance Saretec. Ce dernier avait estimé quelques jours après la catastrophe le coût du tremblement de terre entre 150 et 200 millions d'euros. Au total, plus de 5.000 bâtiments ont connu des fissurations de plâtres et chutes d'objets.