chateau patrimoine © CL-Batiactu
Pour 67% des personnes interrogées*, dans l'étude de la Caisse d'Epargne pour le compte de la Fondation du Patrimoine, il y a urgence à protéger, entretenir et restaurer le patrimoine de proximité. Un chiffre qui reste stable depuis 20 ans, alors qu'ils sont près de 32 % à penser que la France prend du retard dans ce domaine par rapport aux autres pays européens.
Pour les mêmes personnes interrogées, de nombreux enjeux autour du patrimoine de proximité font partie intégrante de l'identité culturelle et permettent de transmettre la mémoire.
Ils plébiscitent, en particulier, cinq grands univers : le patrimoine lié à l'eau - ponts, puits, lavoirs, moulins, phares... - les chantiers de formation aux métiers de la restauration - ferronnerie, taille de pierre, menuiserie -, le patrimoine mobilier - objets de musées, tableaux, meubles... -, les édifices et objets religieux et le patrimoine industriel.
Sur ces deux dernières thématiques, 71% des interviewés se déclarant de confession catholique s'estiment favorables à la réhabilitation des églises non entretenues en bâtiments civils alors que 64% regrettent que le patrimoine industriel ne soit pas suffisamment mis en valeur.
Dans le classement des acteurs les plus importants pour la protection, l'entretien et la valorisation du patrimoine de proximité, les associations et fondations privées deviennent le deuxième acteur - cités par 92 % des Français -, aux côtés des collectivités locales (94%) et devant l'Etat (91%), suivi par les banques régionales (84%).
A noter également que 93% des Français jugent, d'ailleurs, de manière positive le financement de la restauration et la protection du patrimoine de proximité par des fondations soutenues par des fonds privés, confirmant leur rôle d'acteur de premier ordre.
Enfin, les associations et fondations peuvent compter sur les nouvelles technologies pour récolter des dons. En effet, 61% déclarent leur confiance au mode de financement du crowdfunding.