Si de plus en plus de communes choisissent d'opter pour la redevance incitative d'enlèvement des ordures ménagères (RIEOM) plutôt que pour la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), c'est parce qu'elle permet de faire adopter aux habitants les bons gestes en matière de tri et de recyclage, et donc, à terme, de faire baisser significativement le volume des ordures ménagères.
A titre d'exemple, dans la Communauté d'agglomération du Grand Besançon, il a atteint 154 kg/an/hab en 2015 d'ordures ménagères résiduelles (OMR), contre 217 en 2009 (-29 %). De bons résultats obtenus grâce à la mise en place d'un projet européen baptisé
"Waste on a diet", en coordination avec le
SYBERT, établissement public en charge du traitement des déchets de Besançon et de sa région, visant à réduire leur production, augmenter le réemploi et le recyclage pour ainsi diminuer l'incinération des ordures résiduelles et le stockage des déchets ultimes.
Autre territoire mais même bilan tout aussi positif du côté de la communauté de communes de l'Aire Cantilienne (CCAC). A la suite de l'adoption de la RIEOM, une baisse de l'ordre de 30 % du volume d'ordures ménagères collectées en quatre ans. Désormais, il s'établit à 213 kg/hab/an, un chiffre bien en-deçà de la moyenne nationale qui est de 369kg/hab/an. Une source de satisfaction pour la CCAC qui aimerait cependant le voir encore baisser pour atteindre 200kg/hab/an.