Le baromètre Location-etudiant.fr qui étudie, chaque année, les loyers (notamment étudiants) au mois d'août vient de livrer sa grande tendance : les loyers des petites surfaces ont amorcé une baisse qui tend à se généraliser sur l'ensemble des grandes villes françaises. Dans le détail, Toulouse affiche la plus forte diminution, soit -15,17% pour atteindre 435 euros pour un studio en 2014. Viennent ensuite Nice et Marseille avec une baisse de 11,60% et des loyers de 526 et 457 euros. Derrière, on trouve Rennes, Lille, Grenoble, Toulon, avec des chutes respectives de 4,73%, 4,31%, 4,05% et 3,52%, et des loyers de 402 euros, 464 euros, 420 euros et 426 euros.

Un éventail de baisse large selon les villes "A l'exception de quelques villes comme Toulouse, Marseille ou Nice qui connaissent des chutes significatives de 11 à 15% des loyers proposés, nous constatons soit une baisse plus modérée (-0,44% à Montpellier jusqu'à -4,73% à Rennes) soit de très faibles hausses allant de +0,62% à Poitiers à +2,88% à Strasbourg. Les augmentations des 2 pièces restent très modestes (de +0,56% à Annecy jusqu'à +1.63% à Toulouse) quand les diminutions constatées varient sur la même période de -0,16% à Strasbourg à -14.24% à Marseille", analyse le baromètre. Cette tendance baissière se retrouve également en région Ile-de-France où seules 4 villes parmi les plus cotées ont vu leurs loyers des studios légèrement augmenter : Versailles, Courbevoie, Asnières-sur-Seine et Neuilly-sur-Seine. Parmi les plus fortes baisses pour les studios, on peut citer Meudon et Levallois-Perret (-5,54% et -2,95%) avec des loyers de 560 et 678 euros.

Paris toujours en hausse

Néanmoins, une ville fait exception : Paris dont les loyers sont toujours à la hausse. Celle-ci s'établit à +0,54% sur les studios (avec un loyer de moyen de 744 euros) et +3.68% sur les 2 pièces (avec un loyer de 1.249 euros). "Néanmoins, la hausse des loyers semble se modérer nettement puisqu'elle était en 2013 -2014 de +9.96% pour les studios et +7.31%concernant les 2 pièces de la capitale. Attendons l'année prochaine pour voir si ce ralentissement se transforme en réelle baisse des loyers", Brice Boullet, le Président de Location-etudiant.fr.