Illustration Crédit immobilier © Rolphot - Thinkstock
Encore un mois de baisse pour les taux de crédit. En mars 2015, ils s'établissent à 2.11% en moyenne, et contribuent désormais à l'accélération de la reprise des marchés immobiliers. Détails.
Les mois se suivent et se ressemblent pour les taux des prêts du secteur immobilier. Ainsi, en mars 2015, ils se sont établis à 2.11% en moyenne (contre 2.21% en février) et reste d'ampleur comparable sur tous les marchés. Sur le marché du neuf, ils s'élèvent à 2.19% et 2.11% pour l'accession dans l'ancien. "
La baisse des taux contribue maintenant à l'accélération de la reprise des marchés immobiliers. Elle s'appuie toujours sur la baisse du coût des ressources et sur la volonté des banques de redynamiser la demande", souligne l'Observatoire Crédit Logement/CSA.
Et de renchérir : "
La seule baisse des taux intervenue depuis la fin 2013 équivaut à un recul des prix de 0.9% sur le marché de l'ancien et de 8.5% sur celui du neuf". Associée à une durée moyenne des prêts allongée de 6 mois, à 209 mois (233 mois pour le neuf, 222 mois pour l'ancien), elle bénéficie aux jeunes ménages. "
Les flux de la primo-accession des ménages jeunes ou modestes retrouvent maintenant de la vigueur d'autant que les soutiens publics se sont amplifiés depuis un an", précise Crédit Logement/CSA.
Du côté de l'activité du marché des crédits, on note l'accélération de la production, portée par l'amélioration des conditions de crédit et le dynamisme de la demande. En mars, le rythme d'évolution en glissement annuel de l'activité mesurée en trimestre glissant est de +34.6% pour la production et de +22.5% pour le nombre de prêts. "
La reprise des marchés est donc rapide et intense", indique l'Observatoire. En glissement annuel, l'activité croit de 3.6% pour la production, mais recule de 2.2% pour le nombre de prêts bancaires accordés.
Enfin, le coût relatif des opérations reste élevé, à 3.79 années de revenus en mars 2015, dans le contexte d'un nouveau recul des revenus des ménages qui réalisent ces opérations (-0.7% sur le T1 2015, en glissement annuel, après +0.8% en 2014).