taxe foncière © MD-batictu
Comme la plupart des Français, vous avez l'impression de payer de plus en plus d'impôts ? Ce n'est pas complètement faux, à en croire la société Home'n'go. A l'heure où les derniers ménages remplissent leur déclaration de revenus 2014, la start-up, spécialisée dans la compilation de données immobilières, publie une étude révélant l'évolution du montant des impôts locaux en France.
Et le bilan est sans appel : la hausse est avérée pour les particuliers. Entre 2004 et 2013, la taxe d'habitation est passée de 17,6% à 20,9% en moyenne sur l'ensemble du territoire, soit une augmentation de 19%. La taxe foncière bâti (hors taxe d'enlèvement des ordures ménagères), quant à elle, a vu son taux augmenter de 26,8%, passant de près de 29% à 36,7%.
Ce sont les citadins qui souffrent le plus de cette hausse vertigineuse. Le taux d'imposition dans les grandes villes est plus élevé de 23% par rapport à la moyenne française.
Paris, une fois de plus, est une exception : les taxes locales y sont particulièrement basses, avec une taxe d'habitation à 13,4% en 2013 (soit une hausse de 2,4 points par rapport à 2004) et une taxe foncière à 13,5% (+5,5 points). Notez, par ailleurs, que le taux ne fait pas seul le montant de la taxe, puisque ce pourcentage est appliqué à la valeur locative cadastrale, variable en fonction des communes et
revalorisée chaque année.
Enfin, l'étude révèle surtout de fortes disparités dans l'évolution des taux d'imposition, en fonction des territoires. Dans le Nord - Pas-de-Calais, la plupart des communes ont vu les taux des
taxes d'habitation augmenter en neuf ans. Non loin de là, dans le département de l'Aisne, à l'inverse, les taux ont baissé, alors que le montant de la taxe d'habitation y reste parmi les plus élevés de France.
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