Immobilier immeubles ancien neuf © MAP
Le marché immobilier de l'ancien confirme sa reprise, avec des transactions en hausse de 10% à 12% pour les neuf premiers mois de 2015 sur un an, grâce au retour des ménages accédant à la propriété, selon les réseaux Guy Hoquet et Laforêt.
Sur les neuf premiers mois de l'année, les transactions ont progressé de 10% sur un an chez Laforêt, avec une "
accélération sensible au 3e trimestre (+14%)", selon un communiqué publié mardi 6 octobre.
"Les prix attractifs, ainsi que les taux d'intérêt faibles stimulent toujours les primo-accédants", analyse le réseau qui compte 700 agences.
De son côté, Guy Hoquet (450 agences) propriété de Nexity, annonce une activité en hausse de 12% sur les 9 premiers mois de 2015, et de 10,9% sur le seul 3e trimestre, comparé à la même période un an auparavant. "
Cette reprise du nombre de ventes touche plus particulièrement les primo-accédants, qui reviennent sur le marché" et ont représenté 36% des ventes au 3è trimestre 2015, contre 31% en 2014, "
grâce à des conditions de prix et d'emprunt convaincantes" commente Guy Hoquet.
Un bon signal pour les acquéreurs
Si le
prêt à taux zéro (
PTZ) sous conditions de travaux dans l'ancien lancé pour 8.000 communes rurales en 2015 "
aura eu peu d'effet sur le marché", son extension à 30.000 communes décidée par le gouvernement est "
un bon signal pour les acquéreurs", poursuit ce réseau. En effet, près d'un primo-accédant sur deux (48%) achète dans une commune de moins de 20.000 habitants, et un sur trois est dépourvu d'apport, selon une étude CSA pour Guy Hoquet, publiée en avril.
"
Reste que la condition des travaux à réaliser est un frein important au passage à l'acte des acquéreurs", estime Guy Hoquet. Pour Laforêt, "
si le marché se rééquilibre, il est freiné faute de mises en vente" de logements, ce qui "
limite la baisse des prix, particulièrement dans les centres-villes et sur les logements les plus recherchés".
En France, les prix ont baissé de 1,9% au troisième trimestre, sur un an, à 2.379 euros le m2, selon les transactions enregistrées par Guy Hoquet. Les investisseurs devraient ne représenter que 11% des transactions cette année (comme en 2014) contre 18% en 2011, estime Guy Hoquet. L'anticipation de "coups de rabot" sur les aides personnalisées au logement (APL) "
ont confirmé leurs incertitudes, favorisant leur retrait", conclut le réseau.