Illustration Paris ville logement © iStock
ACTUALITÉS. Les trois bailleurs sociaux parisiens ont rappelé à leurs locataires qu'il était interdit de sous-louer leur logement pendant les Jeux olympiques. Événement durant lequel le nombre d'annonces et les tarifs s'envolent sur les plateformes de location courte durée.
Si un locataire du parc privé peut sous-louer son logement avec l'accord de son propriétaire, "
les logements des bailleurs sociaux bénéficient d'aides publiques et ne peuvent pas faire l'objet d'une activité lucrative", rappelle la RIVP dans une lettre envoyée mi-mars à ses locataires. La RIVP a mis ses locataires en garde contre les risques encourus, notamment celui d'être expulsé.
Paris Habitat et Elogie-Siemp, les deux autres bailleurs parisiens, ont écrit une lettre similaire à leurs locataires.
Un parc de 126.000 logements
Selon l'adjoint au logement de la mairie de Paris Jacques Baudrier, "
37 ou 38" annonces de sous-location ont été recensées dans le parc social parisien qui compte environ 216.000 logements.
Pour David Belliard, président de la RIVP, "mieux vaut prévenir que guérir" car "
il peut y avoir une tentation de location". En effet, dans le parc privé de la capitale, il n'est autorisé de mettre son logement sur des plateformes de location courte durée que 120 jours, soit quatre mois dans l'année et uniquement s'il s'agit de sa résidence principale.
Cependant, la Ville craint que les abus soient nombreux pendant la période des Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août), où la demande d'hébergement à Paris sera très forte.
Selon le site d'analyse de données AirDNA, les tarifs pendant les JO y atteignaient début mars 619 euros la nuit en moyenne sur Airbnb, plus du double du tarif moyen pour les réservations déjà effectuées.