Immobilier immeubles ancien neuf © MAP
Dans son dernier baromètre mensuel, le courtier en immobilier MeilleursAgents rappelle que les prix et les volumes de vente du marché de l'immobilier ancien pourraient entrer progressivement dans un nouveau cycle haussier. Il met toutefois l'accent sur "la disparité des situations ville par ville". Détails.
Le marché de l'immobilier ancien en voie de guérison ? Pour le baromètre mensuel du courtier en immobilier MeilleursAgents.com publié jeudi 3 septembre dernier, les acquéreurs sont un peu plus nombreux dans de nombreuses villes. Cette analyse entrevoit désormais un retournement de cycle sur le marché de l'immobilier ancien.
"Les prix et les volumes de vente vont entrer progressivement dans un nouveau cycle haussier, explique MeilleursAgents qui met toutefois l'accent sur
"la disparité des situations ville par ville". Au final, un changement de cycle qui devrait s'étaler en zone urbaine sur 12 mois et en zone rurale sur 18 mois, complète l'étude.
Pour appuyer son affirmation, le courtier en immobilier se base sur l'indicateur mensuel de
"tension immobilière" ITI, qui mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et le nombre de vendeurs. Fait nouveau : cet indicateur mensuel est en hausse pour la première fois depuis 2011, ajoute-t-il dans ce même baromètre. A noter également que pour la première fois depuis 2001, le site observe une hausse de la demande dans les grandes villes.
Autre constat :
"Dans les zones rurales, la demande reste très faible, mais elle ne se détériore plus". En détails, en septembre, l'ITI s'est établi à 1,3 acheteurs pour un vendeur contre 1 au mois de janvier 2015 à Paris, à 1,4 contre 1,1 à Lyon et à 0,7 contre 0,6 à Marseille.
"Ainsi, le marché immobilier ancien commence à montrer les signes précurseurs d'un retournement de tendance avec cette légère hausse de la demande", estime l'étude.
En outre,
"la reprise reste conditionnée au maintien des taux d'intérêt" à des niveaux historiquement bas, à
"l'amélioration des conditions macroéconomiques et aux prochaines décisions politiques", explique MeilleursAgents.
Rien n'est moins sur puisqu'on assiste depuis juillet 2015 à la remontée des taux, qui ne devraient pas s'arrêter là...
L'encadrement des loyers analysée
Enfin, l'étude revient également sur les premières mesures de l'encadrement des loyers à Paris. Elle estime que la loi ne semble qu'en partie respectée sur le territoire parisien. "La proportion des loyers supérieurs aux loyers de référence majorés est tombée de 46% (avant l'encadrement) à 29% (après)", ajoute l'étude. Par conséquent, près du tiers des annonces étudiées par le courtier ne respecteraient donc pas la loi en application dès ce 1er août 2015. "Il faut donc s'attendre à des contestations, voire à des règlements devant les tribunaux entre propriétaires et locataires", poursuit l'étude, pointant aussi le flou juridique qui entoure la notion de "complément de loyer".