Image prétexte © Vitaly Edush - iStock
La reprise se confirme pour le marché de l'immobilier ancien. Selon une étude réalisée par Guy Hoquet immobilier, le premier trimestre 2017 a tenu toutes ses promesses en France avec +17 % de ventes (en volume) pour Paris, +15,5% pour la province et + 15,4% à l'échelle nationale. Le retour des primo accédants et des investisseurs marquent également ce début d'année.
Plus 15 % d'augmentation du volume des ventes à Paris en 2016 et plus 17% pour le premier trimestre de cette année toujours pour la capitale. Selon la dernière étude rendue public par le groupe
d'agences immobilières Guy Hoquet, ce mardi 28 mars, la reprise du marché de l'immobilier se confirme.
"Nous pensions que 2016 était déjà une année exceptionnelle, 2017 est une année vraiment pas comme les autres", a même déclaré Fabrice Abraham, directeur général du réseau Guy Hoquet lors de sa conférence de presse annuelle.
Et le reste de l'Hexagone n'est pas en reste face à ces chiffres positifs. Nationalement, ce phénomène de reprise du marché de l'immobilier se confirme également avec +15,4% d'augmentation du volume des ventes contre 11,5% en 2016. Côté province, même constat positif, avec +15,5% en 2017 contre 10,3 % en 2016.
Les prix au mètre carré en augmentation
Le type d'acquéreurs a également évolué pour ce premier trimestre avec 41% de primo-accédants et 18 % d'investisseurs. Même si tous les voyants sont au vert pour la profession, la courbe des prix, elle, n'échappe pas à l'augmentation. La raison ? Une offre en augmentation de 20 % et une baisse de la demande de 15 % ce qui rend le marché tendu et fait flamber les prix.
Toujours dans les hausses, celle du prix au m2. Toute la France est concernée par ce phénomène, sur un an, à Paris, le prix au m2 a bondi de 5,2% et de 1,7% en Ile-de-France. Au niveau national, l'augmentation est de 2,1% et de 2,3% en province. Selon les données collectées par Guy Hoquet, le prix au m2 à Paris est de 8.277 euros contre 2.700 euros au niveau national.
"Nos agences à Paris sont installées dans les quartiers de l'est parisien, ces montants sont donc supérieurs à ceux que nous avons comptabilisé", explique le directeur général du groupe immobilier.
Bordeaux, Nantes et Toulouse, des villes très convoitées
Certaines villes de l'Hexagone se démarquent notamment sur le critère de l'attractivité. C'est le cas de Marseille, Toulouse, Montpellier, Lyon, de Nantes ou encore de Bordeaux. Dans ces métropoles le prix au mètre carré croît. A contrario, Le Mans, Orléans, Perpignan ou encore Valence la demande est moins importante et donc les prix baissent.
Les délais de vente se sont raccourcis partout en France. En moyenne, la vente d'un bien immobilier est conclue en 64 jours à Paris, en 69 jours en France, en 89 jours en Ile-de-France et en 95 jours en province.
Le prix de vente moyen dépensé par un acheteur a été évalué à 197.243 euros en moyenne nationale contre 188.467 euros pour 2016. Le constat est le même pour Paris avec un prix de vente moyen de 421.240 euros contre 416.559 euros l'année dernière, de 250.312 euros pour l'Ile-de-France contre 246.000 euros en 2016 et de 165.972 euros pour la province contre 158.656 euros en 2016.
La moyenne nationale de la surface achetée évaluée à 82,4 m2
Le montant des investissements a augmenté tout comme la surface des logements achetés. D'1 m2 pour Paris, de 2m2 pour l'Ile-de-France, de 2,5 m2 pour la province et de deux mètres carrés au niveau national. Un acheteur parisien achète en moyenne un logement de 53,4 m2, un Francilien de 76,2 m2, un habitant de province de 94,5 m2 et la moyenne nationale est fixé à 82,4 m2.
Les loyers n'ont pas énormément bougé durant ce premier trimestre, l'augmentation est sensible partout en France avec + 0,75 %. En Ile-de-France, l'augmentation est sensiblement la même (+0,78 %) en province, la courbe grimpe très peu avec +0,57%. Le loyer moyen relevé dans le réseau Guy Hoquet Immobilier est de 625 euros.
Le prochain scrutin, les élections
présidentielles et l'évolution des taux d'intérêt peuvent faire changer cette "bonne" tendance générale de ce début d'année.
"Le marché de l'immobilier se porte à merveille, c'est peut-être une parenthèse enchantée, le marché vit sous perfusion des taux d'intérêt", a conclu le directeur général du réseau Guy Hoquet Immobilier, Fabrice Abraham.
Immobilier ancien : les ventes en nette progression pour le premier trimestre 2017