Le dernier indice des prix de l'immobilier, publié par les Notaires et l'Insee, annonce une stabilité des prix des logements anciens. L'on distingue tout de même au sein de cette stabilité, deux situations opposées : les prix des appartements diminuent tandis que ceux des maisons augmentent. Explications.
Dans leur note de conjoncture publiée le 11 septembre 2014, les Notaires constatent des prix des logements anciens stables au deuxième trimestre 2014, mais qui restent cependant en baisse de 1,2 % sur un an.
L'étude de l'indice Notaires-INSEE met en évidence deux oppositions. La première est celle des prix des maisons qui augmentent de 0,2 % face à ceux des appartements qui diminuent de 0,3 %.
Le second contraste est celui des prix en province face à ceux constatés en Île-de-France.
Au niveau national, Île-de-France mise à part, les prix augmentent très légèrement (+ 0,2 %). Cette hausse n'est pas générale, mais liée à celle des prix des maisons (+ 0,4 %), en relation avec la baisse de 0,2 % des prix des appartements.
L'Île-de-France n'est pas le reflet du marché national. Les prix diminuent de 0,5 % au deuxième trimestre 2014.
Sur un an, ils sont en baisse de 2 %, un recul plus significatif pour les maisons (-3,3 %, soit 271.000€ en moyenne) que pour les appartements (-1,4 %, soit 5.380 € du mètre carré en moyenne).
Dans le détail, le prix des maisons en Petite Couronne a baissé de 1 % au deuxième trimestre 2014 et de 4 % en un an, elles affichent une valeur de 339.700 € en moyenne.
Le prix des maisons anciennes en Grande Couronne a quant à lui augmenté au deuxième trimestre de cette année (+ 0,4 %) mais baissé de 2,9 % en un an.
Un volume annuel de transactions qui se stabilise :
Après une augmentation depuis début 2013, le volume de transactions se stabilise au deuxième trimestre 2014. Au cours des douze derniers mois, le nombre de transactions est estimé à 735.000. Cela représente 9,2 % de plus, que le nombre de transactions réalisées sur un an, en juin 2013.
A noter, par ailleurs, que les ventes de logement stagnent en Île-de-France à 13 % en dessous de la moyenne des deuxièmes trimestres des dix dernières années. Les Notaires de la Chambre de Paris-Île-de-France attribuent ces mauvais chiffres à la pénurie de nouvelles constructions dans la région.