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Critiqués par une récente étude de l'UFC-Que choisir, les agents immobiliers de la Fnaim admettent avoir encore "des efforts à faire" mais dénoncent la dureté des termes employés et tiennent à apporter des précisions.
Le 21 mars dernier,
une étude de l'UFC-Que choisir pointait du doigt les dérives constatées dans de nombreuses agences immobilières. L'enquête faisait notamment ressortir un manque d'information et un non-respect des plafonds réglementaires pour les frais d'agence. Face à des propos qu'elle juge "
durs" et qui "
ne peuvent laisser indifférents", la Fédération nationale de l'Immobilier, a tenu à apporter des précisions, dans un
communiqué publié le 30 mars.
L'enquête menée en novembre 2015, auprès de 1.246 agences immobilières, dénonçait, pour certaines d'entre elles, des honoraires "
exorbitants" pour un maigre service rendu aux locataires, une transparence "aux oubliettes" et des infractions en hausse. Taxés de "
voracité tarifaire" par l'association de défense des consommateurs, 94% des agents immobiliers respectent pourtant les plafonds réglementaires de leurs honoraires de location, montre l'enquête elle-même, souligne la Fnaim.
Si la fédération professionnelle reconnaît qu'il y a "
encore des efforts à faire" pour rendre un service "
le plus efficient possible" aux locataires, elle souligne cependant que rogner les honoraires conduira à des "prestations amoindries".
"Si les agents immobiliers n'ont peut-être pas +tout juste+, ils n'ont pas non plus +tout faux+", écrit
la Fnaim. Certes, la réglementation doit être respectée par chaque professionnel souligne le président de la Fédération, Jean-François Buet, qui précise toutefois qu'il est important qu'en "
contrepartie, chaque agent immobilier reçoive la juste rémunération des services rendus". "
Une politique qui aurait pour seul objectif de faire baisser les honoraires ne pourrait que conduire à des prestations amoindries tout en portant atteinte à la pérennité de nos entreprises", conclut-il.
Par ailleurs, la Fnaim note aussi que l'enquête a été lancée le jour même de la publication du décret fixant la liste des pièces justificatives exigible du candidat locataire. Ce qui "
laissait peu de temps pour s'approprier la nouveauté" explique le communiqué. Rappelant aussi qu'en deux ans, les métiers de l'immobilier ont été impactés par plus de huit nouvelles lois et une quarantaine de décrets. Et qu'il faut laisser "
au moins au plus grand nombre le temps d'assimiler" ces changements.