Les agences immobilières sont-elles efficaces sur Internet ? C'est à cette question que l'agence Estives, spécialiste en conseil marketing et digital, a tenté de répondre en analysant la performance numérique de plus de 50 agences immobilières. Pour réaliser ce premier classement 2.0 des acteurs de l'immobilier, Estives a scruté 23 critères dont la visibilité sur la toile, leur mobilité, leur présence et leur audience sur les réseaux sociaux ainsi que leur interactivité avec leur public. Une note de 1 à 100 a permis d'établir un classement des différents concurrents. Et la palme de l'agence la plus performante revient à Century 21 avec une note de 90/100. Selon Estives, le réseau présidé par Laurent Vimont est la "star" de l'activité numérique et surclasse largement ses concurrents. Concernant les autres réseaux, les disparités sont fortes. Sur les 16 étudiés, sept ont été crédités d'une note inférieure à la moyenne. De grands groupes loin d'être les plus actifs  Le baromètre a également réparti les notes selon deux axes : investissement et efficacité numérique. Les principaux acteurs de l'immobilier ont pu être classés en 6 grandes familles, de la "star" aux "figurants", illustrant les positions digitales prises ou subies. Outre Century 21, les réseaux Orpi et Era figurent parmi le groupe "les têtes d'affiches", suivent ensuite les "meilleurs espoirs" Guy Hoquet, Citya Immobilier et Laforêt. La cartographie révèle, à l'inverse, les réseaux les moins actifs sur la toile. Estives les nomme "les figurants" : Avis immobilier, Le Tuc Immo, Expertimo. L'étude démontre en effet la faible participation numérique de certains poids lourds de l'immobilier. "Les réseaux les plus importants en nombre d'agences n'étant pas forcément les plus actifs ni les plus efficaces sur la toile", observe Estives dans son baromètre. A l'image du groupe Square Habitat qui, d'après l'infographie, fait partie des réseaux qui investissent le plus dans le numérique. Son niveau d'efficacité est, en revanche, très en dessous de ses concurrents. L'agence conclut en fustigeant le manque d'implication de certains acteurs alors que la recherche de biens immobiliers a, depuis plusieurs années, largement migré sur Internet.