Sur une brocante, il n'est pas rare de voir des négociations s'engager. Un élément à part entière des marchés que les acheteurs ne doivent pas négliger.
Mais sous leurs yeux se cache peut-être un objet rare, unique - masque africain, vaisselle traditionnelle du XXe siècle, mobilier vintage - dont le prix sera parfois difficile à négocier. Notez d'ailleurs que les brocanteurs acceptent rarement, pour ce genre de produit, une baisse du prix initial au-delà de 20 à 30%.
Il sera plus facile de négocier plus une pièce abîmée, à la peinture écaillée par exemple, les vendeurs sont alors généralement plus conciliants. Avec quelques notions de bricolage, l'objet pourra retrouver son aspect et son esprit d'antan !
En revanche, si l'objet acheté est un meuble et que le vendeur s'engage à le livrer au domicile du client, on évitera de tenter de baisser le prix.
Autre élément indissociable de la négociation, la courtoisie. "
Pour obtenir le prix recherché, il faut aborder le brocanteur avec une forme de sympathie", explique Louis Viez, l'un des fondateurs du site lepetitbrocanteur.com. "
Il faut être correct avec la personne que l'on aborde, être aimable", ajoute de son côté un brocanteur parisien rencontré sur le Marché d'Aligre à Paris.
Établir un climat de confiance par une discussion détendue augmente les chances de réussir son petit commerce !
Dans les brocantes, il n'existe donc pas de règles concernant la négociation du prix d'un objet. Tout va dépendre de la qualité de l'objet, de la connaissance du brocanteur sur l'objet ou même de l'attitude de l'acheteur.
Notez enfin qu'en cas de litige avec un autre acheteur sur le même objet, l'expression
"Premier arrivé, premier servi" prend ici tout son sens. "
Il y a une règle d'or, dès que l'on a la main sur un objet, il est à nous", nous confirme Louis Viez.
Comment mettre toutes les chances de son côté pour réussir une négociation avec un brocanteur ?