Pointés du doigt à maintes reprises et notamment sur la question des honoraires, les syndics de copropriété tentent de redorer leur blason, si l'on en croit un sondage BVA réalisé pour le compte de la Confédération nationale des administrateurs de biens (CNAB).
Suite aux recommandations du CNC (Comité national de consommation), préconisant plus de transparence tarifaire, les études mettant en cause les pratiques abusives de la profession se sont accumulées (voir sur Maison à part :
Contrat de syndic : "ça ne s'arrange pas !" et
Syndic : des contrats pas très nets ). Ainsi, la DGCCRF (Direction des fraudes) vient de publier les résultats d'une enquête réalisée auprès de 750 syndics : sur la base de 5.500 contrats examinés, 89% des nouveaux contrats mis en œuvre lors du renouvellement des syndics sont conformes aux préconisations du CNC. LA CNAB se félicite de ce résultat, exprimant sa volonté de respecter son engagement de transparence, notamment dans la présentation des contrats de syndics.
D'autre part, la Confédération a commandé un sondage auprès de l'institut BVA (*), qui révèle que 72% des conseillers syndicaux se déclarent satisfaits de la gestion de leur copropriété et envisagent de renouveler le mandat de leur syndic. Parallèlement, un audit auprès de la société
PricewaterhouseCoopers montre que 25% des coûts de gestion des immeubles sont liés aux tâches afférentes à la tenue de l'assemblée générale et "
que la multiplication des missions confiées au syndic entraîne évidemment une aggravation de ces frais, rendant la rentabilité peu attractive ". Prise de conscience et volonté de transparence semblent être devenues les maîtres-mots des organisations professionnelles du secteur.