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Selon la dernière analyse de l'Observatoire des charges de copropriété (OSCAR) de l'Association des responsables de copropriété, les charges ont augmenté pour la cinquième année consécutive de plus de 4%. Entre 2011 et 2012, elles ont ainsi bondi de + 6,1%.
Et de cinq ! Avec +6,1% pour 2012, selon l'Observatoire OSCAR mis en place par l'Association des responsables de copropriété (ARC), c'est le cinquième exercice successif pour lequel l'augmentation annuelle des charges de copropriété est supérieure à 4%.
"Une augmentation très forte (trop forte !) : +6,1% entre 2011et 2012 après les +5% constatés entre 2010 et 2011", soit une augmentation de plus de 15% sur 3 ans.
"C'est beaucoup trop, quand on compare par exemple à l'évolution de l'inflation, qui est de moins de 7% sur la même période", précise l'Arc.
Hausse des dépenses de chauffage, de l'assurance, des honoraires de syndic et des frais de gestion
Trois raisons à cette augmentation sont mises en avant. Les dépenses de chauffage, principal poste de dépenses des copropriétés, ont ainsi connu une très forte hausse, de +11,5%. Une évolution expliquée par l'augmentation des tarifs des différentes sources d'énergie et les besoins en ressources de chauffage. Suit la poursuite de l'augmentation des primes d'assurance, de +6,3%, tandis que les honoraires de syndic et les frais de gestion affichent +5%.
Le niveau national moyen des charges s'élève pour 2012 à 44€/m2 ; pour Paris sont constatés 48,9 €/m2/an, pour la région IDF hors Paris 44 €/m2/an et enfin, 34,8 €/m2/an pour la Province.
Selon Oscar, de 2007 à 2012, les charges auraient ainsi augmenté de près de 25%, ce "
qui est à rapprocher de l'augmentation de 48% constatée depuis l'année 2000".
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Aucune rupture déterminante ne semble se dessiner à court terme", précise l'Arc. Et de conclure : "
Il faudra probablement attendre la mise en œuvre des dispositifs de soutien à la rénovation thermique des bâtiments avant de constater une réelle inflexion de l'évolution des charges au profit des copropriétés et donc des copropriétaires".