immeubles parisiens © Kiko - MAP
Une proposition d'un groupe de travail de l'Assemblée nationale sur le pouvoir d'achat visant une baisse des charges a été saluée mercredi par la Confédération nationale des administrateurs de biens (Cnab) qui milite pour un plan d'urgence sur ce sujet.
En proposant de
"prolonger de 5 ans l'exonération de taxe foncière au-delà de 25 ans (pour les bailleurs sociaux, les logements locatifs privés ANAH et les amortissements privés à exonération fiscale), avec en contrepartie un plan d'urgence 'développement durable' qui permet la baisse des charges de 25% (soit un trimestre de charges en moins)", les députés ont suscité l'espoir à la Cnab qui a salué cette initiative.
La Confédération des administrateurs de biens milite en effet pour un "plan d'urgence" pour la baisse des charges de copropriété. Son Observatoire a constaté fin 2007 une hausse importante de 5,7% en 2006, contre +4,8% en moyenne depuis 2002.
Le Groupe de travail de l'Assemblée nationale dirigé par les députés Jérôme Chartier et Frédéric Lefebvre
a répondu selon la Cnab avec cette proposition à
"deux préoccupations majeures" des copropriétaires : leur
"pouvoir d'achat" ainsi que celui des locataires et
"l'application des décisions du Grenelle de l'environnement en matière de développement durable visant à réduire la consommation énergétique et le rejet de gaz à effet de serre."
Pour la Cnab, le plan d'urgence pour réduire les charges doit comprendre 3 volets : des
"incitations financières et fiscales", "la constitution de fonds de réserve adossé à un plan pluriannuel de travaux", et enfin
"l'amélioration de la prise de décision au sein des copropriétés."
Dans son communiqué, Serge Ivars, président de la Cnab conclut :
"comme en 1974-1976, la conjoncture semble favorable à la prise de décisions rapides et courageuses dans les copropriétés afin de réduire la facture énergétique ; il convient de saisir cette opportunité de mise en oeuvre rapide de la dimension qualitative de l'habitat, tout en soulageant les copropriétaires des coûts liésaux exigences de performances énergétiques."