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Le 'forfait administratif' (en plus des frais de tirage et d'affranchissement pour l'AG) est en passe de se généraliser, la moyenne se situant à 30€ par lot. Or [L'Unarc] a calculé que les frais réels correspondants (et inclus déjà dans les honoraires de base) devraient être au maximum de 5€, soit 6 fois moins".
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Des impayés qui rapportent de plus en plus : "les syndics ont trouvé là une source de profits très importants et inadmissibles", selon l'association : "non contents de facturer la lettre simple à 20€, les syndics innovent et multiplient les actes inutiles. Exemple : Immo de France adresse désormais DEUX relances simples pour un coût total de 35€ ; Foncia en est à adresser TROIS lettres recommandées successives pour un total de 110€ !"
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L'indexation des honoraires en cours d'année ou les augmentations déguisées. "Autre astuce qui prend de l'ampleur : l'indexation trimestrielle. Vous votez 10.000€ d'honoraires ; en fait vous avez payé en fin d'année 450€ de plus suite aux indexations en cours d'année".
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Tirage des convocations et P.V. : une source énorme de revenu. "Presque plus aucun syndic ne photocopie lui-même les convocations et les procès-verbaux d'AG et ne les envoie aux copropriétaires. Ils passent tous par des sociétés sous-traitantes. Celles-ci leur fournissent tout compris la photocopie à 0,08 €. De leur côté les syndics refacturent en moyenne la photocopie à 0,25€ soit une marge de 0,17 € par photocopie. Quand on sait qu'un cabinet moyen (7000 lots de copropriétés) facture environ 65 000 photocopies par an, cela fait une marge de 11 050€ sur ce poste, ceci sans avoir à réaliser le moindre tirage !"
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Le vote 'électronique' rémunérateur. "Alors que ce dispositif fait gagner du temps au syndic et lui évite des calculs compliqués et fastidieux, le système est désormais facturé entre 7 et 10 € par lot."
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La comptabilité et le suivi des travaux : "presqu'autant qu'un architecte. Alors que la loi oblige à voter des honoraires éventuels lors du vote des travaux (honoraires évidemment adaptés au montant et type de travaux), 75% des syndics continuent à inclure dans leur contrat des pourcentages fixes et non dégressifs de plus en plus élevés. Le record : Citya avec 7,17% non dégressifs sans aucune maîtrise d'œuvre. Le coût d'un architecte !"
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L'accès Internet : pas de pitié ! "Autre facturation en train de se généraliser : l'accès à ses comptes ; Citya - toujours = 15 € pour un service de toute façon intégré".
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Heures ouvrables diminuées et vacations hors heures ouvrables augmentées. "Autre astuce : les syndics réduisent les heures ouvrables qui deviennent : 9h - 12h / 14h - 17h30 ; et 16h30 le vendredi : soit à peine 32h par semaine ; puis ils augmentent le prix des heures non ouvrables (+100% en moyenne en 2011 !)
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Une pluie de 'mesquineries' qui coûtent très cher. "Pour finir quelques illustrations nouvelles des talents tarifaires des syndics : toute heure commencée est due ; les temps de déplacement entre le cabinet et la copropriété sont facturés ; les copropriétés subissent la facturation des frais de 'prise en charge' de la copropriété (imaginez un ascensoriste qui facture la prise en charge du contrat !!) ; etc."
Verbatim,
Unarc, enquête 2012.
Syndics : Les "nouveautés" 2011-2012 en matière d'abus tarifaires, repérées par l'Unarc