document mains © Gautier Willaume-FOTOLIA
Selon la dernière enquête de l'Ifop pour le compte du réseau Guy Hoquet, les Français privilégient toujours le contact humain à l'occasion de transactions immobilières, même si Internet s'impose, de plus en plus, comme leur principale source d'information. Les agents immobiliers remontent même dans leur estime, gagnant 7 points en 2 ans, dans le baromètre de satisfaction.
Les agents immobiliers ont encore de beaux jours devant eux ! C'est ce que révèle la dernière étude* de l'Ifop pour le réseau Guy Hoquet sur les attentes des Français à l'égard de l'agent immobilier et leur perception du marché, publié le 22 juin dernier. De quoi se rassurer à l'heure de la multiplication des sources d'information sur l'immobilier, qui rend d'ailleurs les Français de plus en plus informés. Il y a en effet un facteur déterminant : l'émotion, face à un engagement fort dans une vie. "
La vente ou l'achat immobilier, précise-t-on ainsi chez Guy Hoquet,
reste un acte impactant sur le plan personnel et émotionnel, qui nécessite avant tout un contact humain et une solide expertise."
Internet arrive en tête des sources d'information pour l'Ifop : 37% des Français se tournent vers les sites d'agences immobilières et 34% sur les sites entre particuliers. "
Cependant, précise l'étude,
toutes les informations en ligne ne font pas recette. Pour preuve, les forums de discussions sont cités de manière très marginal, avec seulement 6% des citations." Malgré cette prédominance du web, les supports traditionnels - soit les journaux de petites annonces et les vitrines des agences - demeurent quant à eux, "
très prégnants dans les habitudes des Français", tandis que les conversations avec les professionnels restent peu utilisées (13% s'adressent directement à un agent ou un promoteur, 11% à d'autres intervenants comme leur banquier ou un notaire).
Et là réside d'ailleurs un paradoxe, explique l'étude : les sources les moins utilisées sont pourtant réputées comme les plus fiables pour les Français ! Ils jugent ainsi les conversations évoquées à l'instant, les dossiers immobiliers de la presse (source pour seulement 22% d'entre eux) ou encore les annonces des vitrines des agences, comme des sources fiables à, respectivement, 64%, 71% et 73%. Pour l'enquête,
"malgré la diversité et l'abondance d'information qu'on peut trouver, en particulier sur Internet, la fiabilité et la confirmation de ces informations se réalisent plutôt 'sur le terrain' et auprès de professionnels expérimentés, qu'ils s'agissent d'agents immobiliers, de notaires ou de journalistes spécialisés."
Même s'ils ont moins recours à ses services - avec une chute de 20 points en deux ans, 47% en 2010 contre 67% en 2008 - les Français sont plus satisfaits qu'avant de l'agent immobilier. 56% ayant été en contact avec lui l'expriment à l'issue de l'expérience,
"soit une hausse de 7 points en deux ans" dans le baromètre. Son expertise est recherchée, notamment pour l'estimation du prix d'un bien. Près de deux tiers des Français feraient ainsi appel à au moins une agence pour la réaliser, tout particulièrement quand ils sont âgés (69% chez les 60 ans et plus) et s'ils résident dans l'agglomération parisienne (73%).
Quand le processus de transaction est engagé, l'agent immobilier reste enfin "
le partenaire privilégié" pour réaliser l'opération. Dans cette hypothèse, "
deux Français sur trois (66%) déclarent faire toute confiance aux agences" (42% pour les réseaux nationaux ; 24% pour les agences indépendantes), la transaction directe entre particuliers n'attirant que 24% d'entre eux et les agences "low-cost", 4%.