Immobilier : 58% des Français souhaitent attendre avant d'acheter
Pour les nouveaux propriétaires, il ne reste donc plus que le prêt à taux zéro élargi, instauré à partir du 1er janvier 2011. Comme l'ancien PTZ, il est réservé aux primo-accédants, mais sans condition de ressources cette fois. Il concernera donc plus de personnes qu'à l'heure actuelle (380.000 au lieu de 200.000 selon les estimations du gouvernement) et devrait encourager les classes moyennes à investir. Les revenus du foyer interviennent cependant dans la détermination de la durée de remboursement du crédit (de 5 à 30 ans). Enfin, le logement devra rester la résidence principale des propriétaires pendant toute la durée du prêt.
Les acquéreurs profiteront donc d'un crédit sans intérêts, d'un montant variable selon la composition du foyer, et allant de 10 à 40% du prix d'achat du logement. Mais cette valeur dépend aussi du lieu où se situe le bien, de son ancienneté mais surtout de sa performance énergétique ! En effet, le PTZ+ favorisera nettement les habitations neuves à basse consommation d'énergie (BBC). Un net encouragement donc à rénover les biens avant de les revendre.
Le nouveau PTZ, la panacée ? Pas forcément. Pour bénéficier de l'aide la plus importante, il faut acheter un bien neuf construit dans une région en pénurie de logements, comme les grandes villes (classées A) - pour peu que cela soit encore possible... En revanche, pour les acquéreurs d'habitations anciennes, énergivores et situées dans des régions où les demandes en logement sont comblées (classées C), certains dénoncent le fait que l'équation est moins avantageuse qu'avec les trois anciennes aides financières. Le PTZ pose donc encore quelques questions et devra faire ses preuves.