Quelles sont les rues les plus chères et les moins chères de Paris ?

    Publié le 8 octobre 2012
    immeubles parisiens
    immeubles parisiens © Kiko - MAP
    Le réseau Efficity a publié au début du mois son baromètre des rues les plus et moins chères de la Capitale. Découvrez le classement et retrouvez également les détails des dernières tendances de l'immobilier francilien, selon les Notaires d'Ile-de-France.
    Dans la capitale, seuls six arrondissements semblent souffler le chaud et le froid sur l'immobilier. Ainsi, les rues les plus chères sont concentrées dans des quartiers huppés du centre de Paris, tandis que trois zones situées au nord abritent les rues les moins chères. Détails dans le dernier baromètre Efficity.
    efficity
    efficity © Efficity
     Avec un prix de 21.812 €/m2, la rue la plus chère de Paris est la rue Furstemberg (6e), en plein cœur du très chic quartier de Saint-Germain-des-Près. En moyenne, le prix des 100 rues les plus chères de la capitale se situe à 13.789 €, et trois arrondissements se partagent la majeure partie du gâteau.
    Ainsi, les 6e (33%), 7e (31%) et 8e (11%) arrondissements raflent la mise des rues aux prix les plus élevés. Au centre de Paris, seul le 4e arrondissement se démarque, avec l'Ile de la Cité, l'Ile Saint-Louis et la Place des Vosges comme figures de proue. Le 16e, dont la réputation n'est plus à faire, concentre tout de même 13% des rues les plus chères. Seule une rue du 18e arrondissement - nichée près de la Butte Montmartre - apparaît dans le classement (rue Norvins - 12.728 €/m2).

    Les oubliés du nord-est

    A l'opposé du palmarès établi par le réseau immobilier Efficity, 100 rues se partagent le titre de rue la moins chère de Paris. En tête, la rue de la Grenade (19e arrt - 4.712 €/m2). Là encore, même phénomène de concentration : 90% des rues les moins chères se trouvent dans trois arrondissements (18e, 19e et 20e). Le Nors-Est représente à lui seul 70% des rues les moins chères. A noter que le 18e arrondissement est le seul à figurer dans les deux palmarès.
    Immobilier francilien : les ventes baissent, les prix se stabilisent
    Le mouvement de recul des ventes en Ile-de-France est général, un constat réalisé par les notaires de la région pour la période de mai à juillet 2012. Du côté des prix, on observe un maintien, y compris pour Paris. Détails.
    Selon le dernier baromètre des notaires, "de mai à juillet 2012, 36.000 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France, soit une baisse de 21 à 22% par rapport aux transactions conclues au cours des deux dernières années".
    Les marchés des maisons et des appartements sont plus particulièrement impactés avec respectivement un repli de -23% sur un an et de -20%. Il concerne également tous les départements de la région, "avec une meilleure résistance pour les appartements dans l'Essonne (-13%) et les maisons dans les Hauts-de-Seine (-9%)", soulignent les notaires dans un communiqué. A contrario, le Val-d'Oise ne parvient pas à contenir la chute puisque le département enregistre un recul des ventes de logements anciens (tous logements confondus) atteignant 31% par rapport à l'année précédente.
    Maintien des prix
    Concernant les prix, ils ont tendance à se maintenir. "Pour les appartements anciens, le prix au m² a stagné en 3 mois en Petite Couronne (-0,3%), ainsi qu'en Grande Couronne (0%)"
    , précisent les notaires. Ils sont passés de 4.390 euros il y a un an à 4.420 euros en Petite Couronne, et 3.130 euros à 3.110 euros en Grande Couronne. Dans l'Essonne et le Val-d'Oise, les prix des appartements anciens ont légèrement diminué en un an (respectivement -1,2% et -1%). Du côté des maisons anciennes, les prix n'ont quasi- pas augmenté (+0,4% en un an) pour s'établir à 311.200 euros sur l'ensemble de la région. A noter que les notaires indiquent une légère hausse des prix des maisons d'avril à juillet 2012, notamment en Petite Couronne (+1,8%). Reste Paris. La capitale atteint un prix au m2 à 8.410 euros en juillet 2012 (+0,2% en 3 mois). "Depuis l'automne 2011, ce prix oscille autour de 8.350 euros", analysent les notaires.
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