conjoncture immobiliere © MAP-DR
Selon les notaires, la conjoncture immobilière 2006 présente une hausse ralentie mais toujours soutenue des prix.
Se refusant à toute prospective à long terme, les notaires observent, pour la deuxième année consécutive, un ralentissement de la hausse des prix du marché, plus qu'une vraie baisse ou une stagnation, confirmé par les données Notaire-INSEE du dernier trimestre. Ainsi, constat est fait d'une hausse de 12,2 % du prix des appartements et de 10% pour les maisons, contre respectivement 16.2 % et 13.4 % en 2005; et 18.6 % et 14.1% en 2003. Une conjoncture qui devrait selon eux se poursuivre cette année. La baisse ne serait donc pas d'actualité et on devrait même s'attendre à une hausse générale des prix supérieure à celle de l'inflation.
Quant au neuf, la hausse des prix se confirme avec une hausse du foncier et de la construction. Et l'incidence du récent décret sur l'accessibilité des personnes à mobilité réduite du 1er août 2006, va également se faire sentir.
Sur la catégorie socio-professionnelle, celle dite de "professions intermédiaires" (les professeurs, les policiers, etc.) est la plus présente sur le marché et augmente. Quant à celle des ouvriers, sa part dans le marché s'est tassée à 14%, alors qu'elle était supérieure à 15% en 1998.
Des disparités sont observées sur tout le territoire et à tous les niveaux, et auront tendance à s'affirmer. Les régions ayant connu les plus fortes hausses comme la PACA - qui passe à 10% d'augmentation, soit moins 6 points -amorcent un ralentissement de l'envolée des prix mais restent élevées, face à la rareté de l'offre. Tandis que d'autres, comme l'agglomération lyonnaise avec Saint Etienne, affichent de fortes hausses même si les prix restent raisonnables, + 19.1% à Saint Etienne avec un prix de 1190€ le m².
En conclusion pour les notaires, "pas de bouleversement dans la catégorie socio-professionnelle des acquéreurs, pas de baisse des surfaces acquises à l'exception de Paris, pas plus de primo-accédants que déjà vus l'