Sont considérés comme catastrophe naturelle les inondations, coulées de boue, subsidences, phénomènes liés à l'action de la mer, séismes, éruptions volcaniques, mouvements de terrain, mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, et avalanches.
Depuis 1990, les départements d'outre-mer sont inclus dans le dispositif. S'ajoutent, ici, à la liste, les vents cycloniques à partir de 145 km/h en moyenne sur 10 minutes, ou 215 km/h en rafales.
Pour que les particuliers puissent faire marcher leur assurance, il faut que ces évènements soient reconnus officiellement, via un arrêté interministériel décrétant l'état de catastrophe naturelle.
Concrètement, les maires des communes touchées par les intempéries doivent déposer auprès de la préfecture une demande communale de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Une réunion inter-ministérielle statue ensuite sur l'origine naturelle et l'intensité exceptionnelle de l'incident.
Une fois l'arrêté publié, les particuliers disposent d'un délai de 10 jours pour déclarer leur sinistre auprès de votre assureur (voir liste des papiers en page 5). Toutefois, le Ministère de l'intérieur conseille aux sinistrés de faire dès que possible une déclaration de sinistre auprès de l'assureur, sans attendre la déclaration de l'état de catastrophe naturelle.