Ancien à Paris-IdF : les prix enfin en baisse

    Publié le 30 mars 2012
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    La dernière conjoncture des Notaires d'Ile-de-France indique que le nombre de ventes de logements anciens est en léger redressement, à +11% entre novembre 2011 et janvier 2012, tandis que les prix poursuivent leur tendance baissière amorcée en fin d'année dernière.
    L'afflux des ventes de logements anciens en janvier 2012 serait le fruit de la réforme sur l'imposition des plus-values immobilières, qui est entrée en vigueur le 1er février dernier. C'est en tout cas la raison principale qu'avancent les Notaires d'Ile de France dans leur dernière publication mensuelle.
    Ainsi, 43.000 logements anciens ont été vendus entre novembre 2011 et janvier 2012, soit une hausse de 11% par rapport à la même période un an plus tôt. C'est le marché parisien intra-muros qui contribue le plus largement à cette hausse, avec 32% de ventes supplémentaires par rapport à l'an dernier. En grande couronne, l'augmentation est quasi nulle, tandis qu'en petite couronne, elle reste moindre également.
    Par type d'habitat, les appartements situés en cœur de ville et de petite taille ont eu les faveurs des investisseurs au cours de cette période de trois mois. Cependant, les Notaires relativisent le mouvement : "Cet impact est nécessairement ponctuel et de premiers indicateurs sur février 2012 montrent que le nombre de ventes s'inscrit de nouveau en baisse par rapport à février 2011".

    Paris se rapproche de la barre des 8.000 €

    Côté prix, la tendance baissière amorcée fin 2011 se confirme. Ainsi, les prix des logements ancients en Ile de France sont en repli de 0.6% d'octobre 2011 à janvier 2012, avec un pic à -1.4% en Seine-Saint-Denis (93). Sur Paris, les prix fléchissent également, passant de 8.370 € en décembre 2011 à 8.340 € en janvier (-0.4%). Les Notaires prédisent même des prix qui atteindront entre 8.100 et 8.200 € à fin mai 2012.
    Au final, les grands gagnants sont les logements collectifs, dont les ventes progressent de 17% par rapport à l'année dernière. Si leurs prix baissent, ils le font de façon moindre que pour les maisons individuelles, qui, elles, perdent 1.4%. Dans le même temps, le nombre de ventes recule de 4%.
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