Les coups durs, cela arrive. Divorce, décès, difficultés financières, certains propriétaires se trouvent contraints de vendre leur résidence secondaire ou un bien mis en location.
"Attention au nouveau calcul de la taxation sur les plus-values immobilières" prévient Michel Pagès.
La loi de finances 2012 comporte, en effet, une réforme des plus-values immobilières, qui concerne les biens hors résidences principales. Depuis le 1er février 2012, l'exonération de taxation sur les plus-values est de 2% par an entre 5 et 15 ans de détention du bien, de 3% par an entre 15 et 25 ans, puis de 10% par an au-delà. L'exonération n'est complète qu'au bout de 30 ans, au lieu de 15 auparavant.
"A part pour les propriétaires de biens depuis plus de 30 ans, la vente n'est plus aussi rentable" affirme Michel Pagès. Le notaire conseille, avant toute décision, de calculer les plus-values et le montant d'imposition, et exclut absolument la vente, si elle a pour but de placer l'argent, sur une assurance-vie par exemple :
"Contrairement aux autres investissements, l'immobilier n'est pas spéculatif à long terme, et le propriétaire est toujours gagnant".
Malgré la baisse des prix prédite par nombre de spécialistes (voir page 2), l'heure n'est donc pas à la vente.
"La baisse, si baisse il y a, ne justifiera pas que l'on se rue pour vendre son bien. Ne vendez que si vous y êtes obligés" conclut Michel Pagès.
En page suivante, le cas d'une résidence secondaire trop coûteuse.