Dans un contexte de crise économique mondiale, 58% des Français préfèrent attendre pour acheter un appartement ou une maison. Telle est la première leçon du sondage* LH2 pour le site explorimmo.com publié jeudi. Au final, seules 36% des personnes interrogées déclarent qu'elles achèteraient "dès que possible, si une opportunité se présentait" tandis que 6% ne se prononcent pas. Parmi les personnes qui préfèrent attendre, on note que 61% espèrent voir les prix de l'immobilier baisser alors que seulement 12% pensent que "les banques ne proposent pas de crédit suffisamment intéressants" et que 9% estiment que "les banques n'accordent pas de crédit". Concernant les emprunts, la plupart des personnes interrogées trouvent le système bancaire français rassurant. Ils sont 58% à juger plutôt positive la réglementation française du crédit, "considérée protectrice car préservant les ménages non solvables de situations de surendettement".

L'immobilier plutôt que le placement bancaire

Toutefois, si le contexte financier n'est pas favorable au placement, l'immobilier tient toujours le haut du pavé. En effet, 61% des personnes interrogées estiment qu'il vaut mieux placer son argent dans la pierre en achetant un bien immobilier, contre 27% seulement qui pensent qu'il vaut mieux placer son argent à la banque. Etre propriétaire fait donc toujours partie des préoccupations et des désirs des Français. Ils sont d'ailleurs 68% à considérer l'accès à la propriété comme un objectif à atteindre.

La maison séduit toujours

Autre constat qui ne change pas : la maison reste le rêve des Français. Ils sont près de 67% à dire qu'ils achèteraient une maison alors que 29% seulement déclarent qu'ils se tourneraient vers un appartement. Ce sont les personnes les moins diplômées qui sont le plus attirées par ce genre de bien. Moins surprenant, les habitants de l'agglomération parisienne se montrent un peu moins portés vers l'achat d'une maison. Ils sont néanmoins 49% à déclarer qu'ils acquerraient une maison. * Ce sondage a été réalisé les 10 et 11 octobre, par téléphone, auprès d'un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française, âgé de 18 ans et plus.