Les prix de vente des logements anciens s'affichent encore à la hausse à Paris et en Île-de-France (IDF), soit +1,9% entre février et avril 2010 par rapport au trimestre précédent, selon la dernière étude de la Chambre des notaires Paris-Île-de-France, publiée ce lundi. Une hausse qui semble néanmoins se modérer pour les notaires qui tablent sur une stabilisation prochaine des prix.
Plus l'on s'éloigne de Paris, plus la hausse des prix dans l'ancien se modère, observent les notaires d'Ile de France dans leur baromètre mensuel paru ce lundi. Sur un an et pour l'ensemble de l'Île-de-France, l'augmentation est de +3,3% en rythme annuel (février- avril 2010 sur février - avril 2009). A Paris, petite couronne et grande couronne, elle a ainsi été en avril 2010 sur un an, respectivement de +5,3% (contre + 2,3 % en mars), + 3,7 % (contre + 1,1 % en mars) et + 1,2% (contre + 0,2 % en mars).
Après une croissance rapide au premier trimestre (janvier-mars 2010) de +2,6% constatée sur les prix des logements tous biens confondus, de février à avril, les notaires d'Île-de-France observent une hausse plus modérée de +1,9%. Ce qui, expriment-ils, confirme leur sentiment "
d'une perspective de stabilité des prix après le rattrapage enregistré depuis l'été dernier."
Les appartements ont augmenté plus vite que les maisons, avec respectivement sur un an une hausse de +4,2% pour les premiers et celle, plus limitée de +1,6% pour les secondes.
"Les indices de prix ne sont pas loin d'avoir atteint à ce jour leur niveau de mi-2008, surtout ceux concernant les appartements anciens, concluent sur ce point les notaires d'Île-de-France.
Pour l'Ile-de-France, l'écart n'est plus que de 3 % entre l'indice atteint en avril 2010 pour les appartements (213,3) et le maximum observé en septembre 2008 (220,2)." Pour ce qui est des maisons, l'écart reste de 10 % entre l'indice d'avril 2010 (174,7) et le maximum de 193,7, observé en juillet 2008.
En termes de transactions, le marché francilien de l'ancien affiche 40.200 transactions pour la période février-avril 2010, soit une hausse de +89% par rapport aux mêmes mois de 2009. Bien qu'il faille le nuancer, puisque en 2009 le marché était, selon les propres termes des notaires, "
anémique", cette augmentation revêt néanmoins les caractéristiques d'un "
rebond incontestable", puisque elle représente +19% par rapport à la même période de 2008 et même +6% par rapport à celle de 2007.