Et, premier constat - pas nouveau celui-là - constate l'Institut, les 25% de la population dont le niveau de vie est le plus faible ont un risque 1,5 à plus de 2 fois plus élevé de connaître des difficultés dans chacune des dimensions de qualité de vie considérée. Inversement, "
les personnes au niveau de vie les plus élevés, le risque d'une qualité de vie dégradée est plus faible de 40%".
Mais il ne faut pas en conclure trop vite que seul l'argent fait le bonheur ! L'Insee avait d'ailleurs établi
le contraire en 2008 lors d'une première enquête.
En revanche, certaines disparités sont à soulignées selon les catégories sociales. Les familles monoparentales par exemple, ont un facteur de risque élevé (38%) ; de même, les seniors de plus de 60 ans et les personnes seules, ont "
une qualité de vie globale moins bonne que la moyenne", du fait des niveaux de santé et d'éducation pour la première population, tandis que ce sont les conditions de vie matérielles et les contraintes financières qui jouent pour les secondes.
L'institut a également étudié la notion de pauvreté en condition de vie, soit les personnes
"qui sont privées d'un certain nombre d'éléments de bien être matériel, dans quatre grands domaines de la vie quotidienne : les contraintes budgétaires, les retards de paiement, les restrictions de consommation et les difficultés de logement." Et de tirer ce constat édifiant :
"En quatre ans, souligne l'Insee, plus d'une personne sur cinq passe par une phase de pauvreté 'en conditions de vie' "
Voir la publication en ligne :
France, Portrait social 2010