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En moyenne, les taux d'intérêt des crédits immobiliers ont atteint 3.45 % au deuxième trimestre 2010 alors qu'ils étaient à 3.64% au premier. Les taux des prêts "sont donc pratiquement redescendus à leur niveau le plus bas qui était de 3.36% au 4ème trimestre 2005", selon le dernier baromètre de l'Observatoire Crédit logement/CSA. Détails.
Avec des taux de 3.49 % pour l'accession dans le neuf et 3.44% pour dans l'ancien, les taux de crédit du secteur concurrentiel pour l'achat d'un logement se sont établis à une moyenne de 3.45% au deuxième trimestre 2010 (ils étaient à 3.64 % au premier trimestre).
"Les taux des prêts sont donc pratiquement redescendus à leur niveau le plus bas qui était de 3.36% au 4ème trimestre 2005", indique le dernier baromètre de l'Observatoire Crédit logement/CSA.
Tout comme au premier trimestre, la durée moyenne des prêts s'élève à 211 mois (239 mois pour l'accession dans le neuf et 224 mois pour l'accession dans l'ancien).
"Depuis le début de l'année 2010, la durée moyenne paraît stabilisée. Au-delà des fluctuations constatées d'un mois sur l'autre, l'impact de la baisse des taux sur la solvabilité de la demande n'est donc pas confisquée par la baisse des durées", remarque l'Observatoire.
Dans ce contexte, les conditions de crédits "
restent excellentes : le niveau des mensualités associées à un même capital emprunté est ainsi de 10.0 % inférieur à son niveau du 4ème trimestre 2008 !", note l'Observatoire. Ainsi, le coût relatif moyen des opérations par emprunt est de 3.86 années de revenus au 2ème trimestre 2010.
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Même si certains mois l'indicateur de solvabilité de la demande paraît bénéficier d'une embellie, en raison notamment de l'évolution des conditions de crédit, son niveau s'est dégradé depuis le début de l'année 2009", analyse l'Observatoire. En effet, l'évolution s'inscrit dans le cadre d'un recours accru à l'endettement (en hausse de +6.8% sur un an, depuis le début de l'année 2010 contre +3.4% en 2009 et -3.4% en 2008). En outre, même si la remontée du niveau de l'apport personnel (qui exprime le déblocage du marché de la revente) est bien présente, elle n'est "
toujours pas suffisante pour compenser la hausse des coûts qui dégrade les plans des financements des opérations".