maison individuelle © Mikit - Batiactu
A l'image de la construction de logements neufs, les ventes de maisons individuelles sont confrontées à une conjoncture dégradée. Une tendance qui devrait se poursuivre, mais s'atténuer en 2014, selon la dernière étude de l'Union des maisons françaises. Détails en chiffres.
Le marché des maisons individuelles subit, comme de nombreux secteurs, les conséquences d'un marché du logement dégradé. Ainsi, selon le dernier baromètre de l'Union des maisons françaises (UMF), les ventes ont chuté de 19% en un an. Une tendance que l'on constate sur l'ensemble des régions.
Plus récemment, au mois de décembre, les ventes ont reculé de 6% par rapport au même mois de 2012. Néanmoins, une légère amélioration pourrait se profiler puisqu'entre novembre 2013 et décembre 2013, les ventes ont remonté de 1%.
Si ce dernier chiffre laisse augurer une reprise, l'analyse de l'UMF pour 2014 se veut prudente : "
Les facteurs négatifs restent présents en 2014 mais ne devraient pas s'accentuer. Le marché, toujours déprimé sur la primo accession, devrait continuer à trouver des compensations sur les "secondo-accédants" qui corrigeront partiellement les pertes de chiffres d'affaires des entreprises sans toutefois rattraper la perte en volume de production", souligne-t-elle. Résultat, le président de l'UMF prévoit une baisse de 5% des ventes pour 2014.
L'UMF pointe essentiellement du doigt la politique actuelle du logement dénonçant le manque d'implication du Gouvernement dans l'accession à la propriété. Elle épingle aussi les signaux contradictoires envoyés par l'État citant comme exemples la réquisition de logement d'un côté et le souhait de faire revenir les investisseurs institutionnels, de l'autre.
Quelle solution préconise l'UMF pour sortir de la crise ? En priorité, elle évoque la nécessité de redonner au
PTZ son efficacité. "
Il conviendrait techniquement d'élargir le bénéfice actuel du différé de 14 ans jusqu'à la tranche 4 du barème, soit un revenu fiscal de référence de 30.000 euros au lieu des 23.000 actuels pour un couple avec deux enfants", explique la fédération.