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Même si le recul s'annonce moins impressionnant qu'en 2009, Empruntis et l'Observatoire Crédit logement CSA tablent sur la poursuite de la baisse des taux. Une prévision qui tend à se confirmer au vue des premiers résultats de l'année. Détails chiffrés.
La baisse des taux des crédits immobiliers reste d'actualité en 2010, mais elle devrait être plus faible que les mois précédents. Selon l'Observatoire Crédit logement CSA, le taux moyen s'établit à 3,75%, en janvier, contre 3,79% en décembre. De son côté, le courtier en ligne Empruntis.com, enregistre une quasi stabilisation des taux des crédits fixes et variables.
Dans le détail, Empruntis.com a relevé des taux fixes moyens à 3,85% sur 15 ans, 3,95% sur 20 ans et 4,2% sur 25 ans ; soit un recul moyen de l'ordre de 0,5% par rapport aux mois précédents ; les meilleurs dossiers pouvant même prétendre à 3,5% sur 15 ans et 3,6 % sur 20 ans.
A l'inverse, les taux variables ont subi une tendance légèrement haussière et sont à 2,85% sur 7 ans, 3,5% sur 15 ans et 3,9% sur 25 ans. Mais pour Empruntis :
"Il ne s'agit pas d'une réelle tendance à l'augmentation". Même constatation du côté de l'observatoire du crédit logement, qui rappelle que la très grande majorité des prêts (72 ,1%) reste à un taux variable inférieur à 4%.
Pour autant, la durée moyenne des crédits augmente : elle passe à 213 mois en janvier 2010, soit deux mois de plus qu'en décembre. Le coût relatif des opérations immobilières financées par emprunt marque, lui aussi, une légère hausse en janvier 2010 à 3,75 années de revenus, contre 3,7 en décembre.
"Compte tenu de ces évolutions, l'indicateur de solvabilité de la demande poursuit sa dégradation, mais il s'établit cependant encore à un de ses meilleurs niveaux depuis le début des années 2000", indique l'Observatoire Crédit logement CSA.
Et cette tendance devrait se poursuivre avec, d'un côté,
"un contexte de blocage persistant du marché de la revente", souligne l'Observatoire ; de l'autre, la poursuite des baisses des taux des crédits pour février et mars, avant une phase de stabilisation à la fin du premier semestre 2010, selon Empruntis.