La bonne forme des deuxième et troisième trimestres n'aura pas duré, indique l'indice Insee-Notaires de l'immobilier ancien en France. L'activité reste atone, même si l'on constate une légère reprise des ventes et des prix qui se stabilisent. Détails.
Sur la France entière, le prix des logements anciens affiche une baisse de 0.2% au 3e trimestre, par rapport aux trois mois précédents, indique la note de conjoncture de Notaires-Insee, publiée le jeudi 28 novembre 2013. Sur un an, la baisse s'élève à 1.4%.
Ce repli marque la fin de deux hausses trimestrielles consécutives, soit -1.2% pour les appartements et -1.6% pour les maisons individuelles. Ainsi, les prix ont globalement reculé de 1.2% en Ile de France, et sont demeurés stables en province, sur un an.
Côté volume de transactions, il poursuit son redressement au 3e trimestre, à 689.000 ventes sur les 12 mois écoulés (+2.2% par rapport à fin juin). Mais, sur un an, à fin septembre, il est en chute de 5.7%.
En Ile de France, selon l'étude Notaires-Insee Paris-IDF, les ventes se sont accélérées au 3e trimestre (+14% par rapport à la même période de 2012), confirmant l'amorce au 2e trimestre. Mais les professionnels préfèrent rester prudents pour les mois à venir, sachant que l'on se base sur une période de référence particulièrement difficile.
Au final, "
la tendance d'ensemble du marché n'a pas changé", résument les notaires dans leur communiqué. Qui observent "un marché encore figé et difficile" où "
l'offre et la demande peinent toujours à se rencontrer".
Reprise timide des ventes et légère hausse des prix (+1.1%) caractérisent donc le marché francilien. En détail, les maisons affichent une progression plus notable (+2%) que les appartements (+0.7%). On ne parlera pas de reprise d'activité, tant les prix restent figés à un niveau élevé, constatent les notaires.
A Paris intra-muros, les prix gagnent 0.5%, à 8.260 €/m2 au 3e trimestre. En petite couronne, sur un an, les prix des appartements anciens s'élèvent à 4.420 €/m2 environ, tandis que ceux des maisons baissent de 1.3% à 359.100 € en moyenne. Dans la grande couronne, les prix des appartements reculent de 0.7% (3.100 €/m2) alors que ceux des maisons cèdent 0.5% à 286.200 € en moyenne.
Face à ce scénario de "
statu quo", les notaires restent "
rationnels" et pensent qu'une évolution va se produire dans un sens ou dans un autre. Et de compter sur une possible augmentation des droits de mutation à compter de l'an prochain, ou encore sur l'abattement exceptionnel de 25% sur les plus-values immobilières voté par le gouvernement qui pourraient booster de nouveau le marché. A suivre...